Tisseurs de Paix
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Tisseurs de Paix

Guilde pacifiste sur le serveur Kirin-Tor - Jour après jour les Tisseurs oeuvrent à la paix d'Azeroth
 
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 Dur métier d'un soldat

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Tarpalantir

Tarpalantir


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MessageSujet: Dur métier d'un soldat   Dur métier d'un soldat Icon_minitimeDim 8 Juin 2008 - 20:06

Un aigle survole le royaume de Lordaeron, plus précisément la ville de Stratholme, grouillante de vie. Une belle fin de journée, il observe un temps les personnes rentrant chez elles, les femmes discutant autour des fontaines de la ville, discutant des derniers potins ou des rumeurs en provenance du front dans le Nord.

Il ne reste pas, après tout il n’a rien a trouvé là bas, juste des ennuis ou un flèche perdue d’un guetteur. Il suit la route un temps, passant au dessus d’un ou deux village, puis …. Est intrigué par une colonne de poussière sur la route, loin de lui ; une longue colonne. Etonnant. Quelques battements d’ailes et le voila au dessus, des hommes encore, mais … différents, en armures cette fois, une bonne centaine menés par un officier qui marche devant, une grande épée a deux mains accrochés dans le dos. Ca ne le nourrira pas pour ce soir tout ça.


L’homme en tête de colonne lève la tête, un aigle les survole, peu de temps après, on le voit plonger, pauvre lapin tient.


- Hey, m’sieur l’Duc, on est encore loin ? demande l’un des premiers soldats.
- Ca fait 10 fois que tu pose la question bon sang Rad’, réfléchi un peu bordel.
- S’que … j’ai mal au pied moi, on marche sans arrêt depuis l’capitale quoi.
- On y est sous peu cette fois, regarde, tout en désignant un point sur la colline, une bannière royale.


La troupe mit encore près d’une demi-heure avant d’arriver au camp, camp se situant assez loin de la ville tout en étant suffisamment proche pour l’observer. L’officier donna divers ordres, les hommes s’exécutèrent avec empressement pour certains, content de poser enfin leur bardas au sol. L’officier quand a lui alla se présenter sous la tente au centre du camp, celle ou était présente les armes personnelle du prince Arthas, son futur Roi. Un garde a l’entrée lui demanda d’attendre, puis le fit entré, il se présenta rapidement :

- Tarpalantir d’Usakar au rapport majesté, puis salua à la façon de la Garde Royale.
- Ah, parfait vous voila, répondis une voix derrière une tenture.
- Majesté, c’est un honneur
- Allons … entre soldat Duc, de combien d’homme disposez-vous ?

Toujours aussi direct, comme on le lui avait dis, une bonne chose pour un soldat, encore mieux pour un confrère paladin de l’Ordre.

- J’ai cents hommes a ma disposition Seigneur, tous de mes terres, de braves gars.
- Je sais, j’ai des rapports sur eux.
- Excusez ma question mais …. Que venons-nous faire ici Majesté ? Stratholme est une ville du Royaume, pourquoi un tel déploiement de force ?
- Les habitants de cette ville sont contaminés.
- Mais … c’est impossible voyons, comment cela se pourrait ? Le Kirin Tor a bien mis des actions de quarantaines un peu partout.
- Cea ne vous concerne pas, vous êtes la pour obéir aux ordres, cela vous pose t’il un problème ?

Il hésite un moment, il connaît du monde dans cette ville, son père a un manoir dans le quartier des nobles, il y a des amis qui y sont peut être en permission ; pourquoi donc tout ça et que veux donc dire « contaminés » ?

- J’obéirai aux ordres, Monseigneur, répondit-il tout en s’inclinant
- Bien, j’attends encore une légion de chevalier du Seigneur Uther, et nous pourrons commencer.

Juste a cet instant, un bruit de centaines de cavalier arrivant au galop couvris le bruit de la discussion. Le Prince Arthas sorti de la tente, suivi par son Etat Major et le Duc D’Usakar, encore couvert de poussière.
Voir une Légion de cavalerie de Lordaeron était… Une chose que l’on voulait voir en temps de paix, mais pas en tant de guerre quand elle vous charge. Cinq cents montures harnachés de fer tout comme leur cavalier, de quoi retourner les tripes des meilleurs piquiers.


- Seigneur Uther, suivez-moi sous ma tente, cria le Prince. Le seigneur Uther obéissant a son ordre, lui et tout ceux y étant avant y retournant.

Une fois à l’intérieur de celle-ci, le Prince commença a expliquer le pourquoi de ce déploiement.

- Certains le savent, mais la ville de Stratholme est contaminé, un arrivage de graine d’Andorhal est arrivé hier dans la ville, on peut penser que tout la ville est désormais contaminée.
- Majesté, intervint le seigneur Uther facilement reconnaissable a sa voix puissante, pourquoi dites vous « contaminée » ?
- C’est très simple. A la tombée de la nuit, les habitants de la ville vont se transformer et tous, je dis bien tous, devront être passé par le fil de l’épée, et ceci sans aucune hésitation !
- C’est insensé ! s’écria le Seigneur Uther. Vous êtes devenu fou mon garçon ! Ou vous croyez vous par la Lumière ?!
- Uther, vous n’étiez pas a Andorhal, vous n’avez pas vu ce que moi, j’ai vu !
- Il est hors de question, je dis bien hors de question que je fasse une telle chose, c’est votre peuple, je refuse d’obéir a un tel ordre !
- Vous le devez, a votre futur roi, et j’ai l’autorité pour y forcer. Je n'hésiterai pas à le faire Uther, vous me connaissez.

Furieux, le Prince fixa le seigneur Uther dans les yeux, la tension était palpable.

- Je vous connais oui, assez pour savoir que vous ne me retiendrez pas, ni moi ni mes chevaliers. Sur ces dernière paroles, Uther sorti de la tente, suivi par certains des conseillers. Furibond, le Prince le suivi, la discussion continua en plein air, aux yeux et vu de tout le monde.
- Seigneur Uther ! Je vous l’ai dis, de par mon droit de naissance, vous obérirez !
- Prince Arthas. En tant que votre supérieur au sein de l'Ordre de la Main d'Argent, je refuse cet ordre. Puis s’adressant au soldat autour, ceux refusant de tuer les habitants de cette ville, suivez moi.

Presque la moitié des troupes suivirent Uther, dont tous les cavaliers. J’hésitais pour ma part … mais que devais-je faire ? Suivre mon Prince par loyauté et fidélité, ou alors me dire que ce qu’il racontait été vrai, et donc les gens de cette ville n’était plus … « humain » ? Je restais un long moment a me questionner, me demandant ce que je devais faire, je sentais sur moi le regard de mes hommes, aucun d’eux ne remettraient en question mon ordre, ils étaient sous mon commandement depuis deux voir trois ans pour les plus anciens, ils étaient tous de chez moi, des terres de ma famille, ils leurs étaient impossible de me trahir. Puis, un autre regard vint se rajouter, plus lourd … Plus inquisiteur, un regard royal. Je dégluti en tournant la tête, ayant pris de façon inconsciente la décision, celle-ci scellant mon avenir.

- Duc Tarpalantir, votre décision, la voix était sans appel, dure, froide et résolue.
- Je suis à vos ordres Majesté, pour la couronne et ma famille.

Le prince esquissa un léger sourire, puis fit rassembler tout le monde, du moins les troupes restantes.

- Soldat, ce soir votre tache ne sera pas glorieuse, elle sera dure mais nécessaire. Certains ici ont déjà vu ce dont je parlais, ce qui c’est passé a Andorhal ! Ces gens en ville ne sont plus humains, ils ne sont plus vivant non plus. Vous devez les tuer, tous ! Homme, femme et enfant ! Que pas un ne survive !

Certains soldat prirent peur, c’était sans doute pire que ce qu’ils pensaient, je n’étais moi-même pas fier.

- Vous resterez par unité, chacune ayant un quartier précis à nettoyer, faite votre devoir soldat, pour moi et pour votre Royaume ! Le prince se lança dans une harangue, exaltant le courage de chacun pour la nuit a venir, on en avait tous besoin je pense.

Les ordres furent données au chef de groupe restant, je reçu comme directive, avec mon unité, de rentrer dans la ville d’ici une heure. La première a partir, j’avais le quartier des nobles a nettoyer … Par la Lumière, pourquoi ce quartier ? Faites que les serviteurs de la maison ne soient pas là.

Une heure passa, mes hommes se préparaient de façon fébriles, je le voyais a leur regard, ils n’étaient pas fier, pas sur d’eux. Je devais leur montrer que moi, je restais sur, que je faisais ça pour mon Prince, mon futur Roi, qu’il avait raison, que l’on devait obéir. La vérification du matériel me fit du bien, cinquantes hommes gardèrent leurs piques, habitude ou superstition ? Tant que les ordres étaient suivis, ça ne me gênait pas vraiment à vrai dire. Mon unité se mit en marche rejoignant après une marche trop courte a mon gout notre quartier assigné, par chance aucun garde du guet ne passa devant nous.


Le quartier des nobles, sans doute l’un des plus beau de la ville, avec de large avenue, des parcs au coin et devant les maisons, des fontaines a chaque croisement, oui … Un endroit paisible et agréable quand on le connaît. Mais pour moi ce soir, et pour mes hommes il sera tout sauf agréable. Machinalement je me dirige vers la première maison que je vois, celle juste a l’entrée du quartier, mes hommes me suivent. Je vais donner l’ordre a l'un d'eux de rentrer et de faire le ménage, mais en les regardant je sais tous ce qu’ils attendent et ce qu’ils veulent voir, moi entrant et faisant couler le premier sang; que leur Seigneur et officier montre l’exemple comme je l’ai toujours fait, et je dois le faire, encore plus aujourd’hui. Aucun d’eux n’est fier, moi encore moins, mais je suis obligé. M’approchant de la porte, j’essaye de l’ouvrir, par chance elle n’est pas verrouillée, prenant mon courage a deux mains je rentre et referme la porte, j’entends quelques chuchotements derrière moi mais je n’y fait pas vraiment attention.


Je détaille la pièce, grande sans l’être vraiment, sans doute une famille de serf au service d’une maison noble, les chambres sont sans doute a l’étage. Trouvant l’escalier je commence a grimper les marches, m’arrêtant d’un coup, j’entends des gémissements a l’étage ; seigneur …. pas ça. Je me guide aux bruit, finissant par trouver la porte de la chambre des parents, un couple qui s’aime vu ce que j’entends, je dégaine mon épée a deux mains, avalant ma salive une dernière fois, ce sera la point de non retour. J’ouvre la porte d’un geste sec, rentrant dans la pièce en levant mon épée au dessus de moi, le mari tente en vain de lever son bras pour protéger sa femme et lui mais que peut-il contre une épée a deux mains abattue a pleine vitesse ? Leurs têtes roulent sur le lit, mon lame s’enfonçant dans le sommier avec un bruit sourd, l’un et l’autre unie dans la vie et dans la mort, je les regarde se vider de leur sang sur le lit, mon armure se couvrant d’une fine pellicule rosée ; les enfants maintenant.
Ils dorment a point fermés dans la même chambre, trois charmants enfants dont une fille, je ne peux pas me servir de mon épée, trop bruyante, trop encombrante ici ; je vais devoir faire ça a la main. L’estomac au bord des lèvres je leur brise les vertèbres a la main, un petit coup sec en leur tournant la tête et je les repose sur le lit, inerte. Inconsciemment je me mets à pleurer, tombant a genoux dans la pièce serrant sur mon plastron la petite fille, elle était mignonne, elle aurait fait le bonheur d’un homme a ses vingts ans.


Dernière édition par Tarpalantir le Lun 9 Juin 2008 - 2:22, édité 6 fois
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Tarpalantir

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MessageSujet: Re: Dur métier d'un soldat   Dur métier d'un soldat Icon_minitimeDim 8 Juin 2008 - 20:06

Je reste prostré la un temps, combien je n’en sais rien, je pense a ce que le devoir peut demander, ce qu’un prince par loyauté peux exiger, ce a quoi on est prêt pour que l’honneur de la famille ne soit pas taché ; finissant par me relever, je sors de la maison. Mes hommes me voient ressortir, du sang sur le plastron et le fil de l’épée encore ensanglanté ; je l’ai fait, ils n’ont plus le droit de reculer ; je me demande a quoi je peux ressembler les yeux rouges et mon armure rosée de sang frais. Je donne des ordres, chacun partant faire ce qu’il a à faire, sans joie et sans grande volonté mais ils le font. Moi-même je continue, la maison juste à côté ; la porte est verrouillée cette fois ci, obligé de la forcer. Chaque homme pense la même chose quand il rencontre une porte fermée, il fait 10 fois trop de bruit pour la forcer, il va réveiller tout le monde et ils vont résister, mais la nuit est bien avancée, par chance pour moi les habitants des 5 maisons suivantes ne m’entendent pas, ne me voit pas venir et les tuer ; ca devient machinal, on pourrait presque y prendre gout mais je reste a la limite de la tolérance, je voit mes hommes qui craquent, ils relâchent leurs diner a la sortie de certaines maisons, les plus jeunes pleurent a chaude larmes.

Je peux comprendre, certains ici dans cette ville viennent sans doute de chez moi, de mes terres qui ne sont pas loin. La sixième maison quand a elle, ne veut pas s’ouvrir, le loquet ne veut pas céder, je fracasse le serrure et j’entre ; un couple de jeune marié debout… et qui m’attendent. Ils s’attendaient sans doute a un bandit, pas a un soldat de l’armée régulière, le jeune marié baise son tison un temps, il ne m’en faut pas plus pour charger, un coup de taille puissant au niveau de son ventre ; il aurait pu éviter tout le coup si son épouse n’était pas derrière lui, mon épée lui laboure le ventre, lui ouvrant en grand ; il tombe au sol lâchant son tison pour se retenir les tripes, ne disant plus rien sous le choc ; son épouse quand a elle, la couronne de fleur encore dans les cheveux me regarde d’un air apeurée, au bord de la crise de nerf. Je ne dois pas être beau, la figure fermé, des lambeaux de peau et de tripes sur la pointe de ma lame, et son mari agonisant a mes pieds.


- Seigneur, pitié dit son mari a mon égard dans un souffle
- J’obéi aux ordres du Prince, pas de survivant en ville
- Nous … nous sommes mariés depuis cette après midi, pitié dit il, une quinte de toux le prenant juste après. Il n’en a plus pour très longtemps, il se vide de son sang pensais je en voyant sa couleur de peau.
- Pitié !! Pitié monseigneur, je ferais tout ce que vous voudrez, je vous en conjure me répondit son épouse, le visage ravagée par les larmes, se jetant a genoux devant moi, je la regarde, elle le ferait, elle irait jusqu’au bout pour vivre, je pourrais l’épargner oui mais je ne peux pas, je ne dois pas. Cette question a été réglée dans la première maison, avec les enfants, je ne dois pas y penser à chaque fois !
- Chérie …. Retou-tourne toi, s’il te plait, dit son mari, je le regarde, il sait lui, il a compris que rien n’y ferait, un tatouage attire mon regard sur son avant bras droit, les armes du Royaume, un ancien soldat, il a du courage.
- Pourquoi, pourquoi dis tu ça ? Que vas-tu faire ?
- Ri-rien du tout … crois-moi

Son épouse se retourne, pleurant a chaude larme, la vie est injuste dans les deux sens des fois, je regarde l’homme une dernière fois, nulle leur de défi dans les yeux, nulle malédiction dans sa bouche, il meurt pour son Royaume et pour son Prince, rien de plus. J’épargne a son épouse d’entendre la mort de son mari, elle meurt en me tournant le dos, a genoux avec sa couronne de fleur de jeune mariée sur la tête, celle-ci roulant dans la pièce, le visage ravagée par les larmes, son mari craque se trainant vers la tête, laissant derrière lui une longue trainée de sang et de boyaux au sol. Je le rejoint, lui laissant le temps de la pleurer, lui disant quelque chose que je ne comprend pas mais dont j’imagine la teneur, il est au bord de l’agonie, le visage blanc, je lève mon épée au dessus de lui, la pointe au dessus de son cœur. Elle met un temps infinie a le toucher, venant broyer le cœur dans un bruit d’os fracasser, il me regarde une dernière fois, un voile passant dans ses yeux. Je dépose la tête de sa femme sur son ventre, lui posant les mains dessus, ma façon de lui dire que je le respecte pour ce qu’il a fait, et son courage.


Je sors de la maison, a vue de nez le quartier sera nettoyé d’ici une heure ou deux a ce rythme la, personne ne s’en remettra pleinement je pense, un bruit de bois brisé lointain m’intrigue ; je ne sais pas qui y vas de la sorte, mais il ne fait pas dans le détail. Mon allée de maison est finie, je vais voir un peu plus loin, certains de mes hommes ont fini eux aussi et se repose sur une fontaine, d’autres rentrent dans des maisons, pas un cri, pas un hurlement, la nuit a du bon des fois …


On discute au bord de la fontaine, on boit un coup de gnole, on raconte des blagues grasses et bêtes, de quoi se détendre en apparence, un autre bruit de bois qui craque au loin, suivi de hurlement d’homme cette fois. Qui peut bien faire ce vacarme ? Petit a petit mes hommes me rejoignent, on se retrouve être une bonne trentaine autour de la fontaine, les blagues sont fini, les histoires aussi, on repense tous a cette nuit et a ce qu’on a fait, les ordres ne libèrent pas totalement un homme de ses pensés, surtout pas celle comme ce soir.





Le bruit se rapprochait, a première vu seul moi l’entendait, inutile de mettre les hommes dans un état plus grave qu’ils ne le sont déjà de toute façon ; le plus inquiétant vient du fait que le bruit se rapproche, a vu de nez 200 voir 300 hommes en armes seraient nécessaires pour faire un tel bruit, mais pourquoi un tel déploiement de force dans ce quartier, mort de toute présence humaine il faut le dire, ses derniers hommes ayant fini leur tache.


- Fuyez ! Ce cri les surpris tous, encore plus celui qui le poussa, un soldat arrivant l’air épuisé, sans arme, sans casque, couvert de sang ; mais la s’arrêta la description, une chose bizarre voir impossible a croire ce produisit, le même soldat explosa les jambes finissant leurs courses au sol, une gerbe de sang et de tripes finissant ce que le soldat voulait sans doute faire, s’éloigner de ce qui lui courrait après ; un monstre de presque trois mètres de haut, avec un bras greffé sur l’épaule tenant un hachoir de boucher surdimensionné, une bouche sur le ventre ouverte et remplie de dents des moins attirantes. Une abomination, suivie de goules et d’autres joyeusetés difformes mais mortellement redoutables. Que faisais ces choses ici ? Réfléchir après, une fois vivant avec une cruche dans la main.
- Les piques en avant, foutez moi cette merde en l’air !! Grouillez bordel !

Des ordres simples, clair, les hommes réagissent au quart de tour, sauf les recrues les plus récentes, par chance aucune n’a pris sa pique, un rapide mur de pique et de bouclier se met en place, bloquant l’Abomination, pour un temps au moins. Les recrues s’occupent de flanquer la formation, ils ont fort a faire vu le nombre de goule a tuer, mais le mur tient bon ; un craquement plus fort se produit non loin de moi, dans mon dos. Je me retourne, le plus vite possible mais infiniment trop lentement a mon gout ; la maison qui s’écroule dévoile un monstre ailé de trois bon mètres de haut, une paire d’aile diaphane dans le dos, des cornes sur le front et des mains couvertes de griffes, la plus pure incarnation d’un démon dans toute son horreur. Je n’ai que le temps de hurler le cri de bataille de la famille « D’usakar pour Lordaeron » le reste est des plus confus, je me retrouve au sol, une sensation bizarre de froid au niveau de la poitrine, les sons sont des plus lointains, presque étouffés ; un rire puissant, démoniaque retenti non loin de moi, impossible de tourner la tête mon heaume butte sur quelque chose de dure au niveau du pectoral, impossible de bouger les bras aussi, je voit mes hommes entourés par les goules, une dizaine de cadavre au sol, facilement reconnaissable a leurs armures, seul les vieux tiennent, en carré, solide, repoussant la marrée avec leur pique. Par je ne sais quel miracle je voit ce qui bloque mon casque et la … je suis pris d’horreur, mon torse en entier n’est plus qu’une plaie béante, ma cuirasse est déchirée de la taille au gorgerin, une plaie profonde me labourant, je peux même voir mes poumons, les côtes brisés émaillant le rose frais de ma peau de petit point blanc ; j’ai froid, je m’enfonce dans une douce inconscience, je ne me verrais pas mourir, mais je serais mort en soldat, ma famille et mon père seront fier de moi, ils n’auront pas a avoir honte de moi.

Je me réveille un mois plus tard, sur mon propre lit, dans la capitale, couvert de pansement et incapable de bouger, j’apprendrais par mes parents dans la soirée que le Prince Arthas aura sauvé mes hommes et moi, 12 hommes auront survécu, tous plus ou moins gravement blessés.
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Tarpalantir

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MessageSujet: Re: Dur métier d'un soldat   Dur métier d'un soldat Icon_minitimeDim 8 Juin 2008 - 20:14

[Hrp] Bon ... peut être quelques soucis pour la narration, mais vu que je l'ai écris en a peine 3h, j'suis pas trop mécontent ^^

Edit pour les fautes de frappes et de français, répétition tout ça tout ça.
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Jaylini
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MessageSujet: Re: Dur métier d'un soldat   Dur métier d'un soldat Icon_minitimeLun 9 Juin 2008 - 5:49

(Très impressionnant, bravo ! Smile )
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Tarpalantir

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MessageSujet: Re: Dur métier d'un soldat   Dur métier d'un soldat Icon_minitimeLun 9 Juin 2008 - 12:59

( j'ai encore beaucoup de chose a changer sur le texte en lui même je trouve, des répétitions entre autre ^^ )
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MessageSujet: Re: Dur métier d'un soldat   Dur métier d'un soldat Icon_minitime

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