Aux Tisseurs de Paix,
Chers amis,
Allant à l’encontre de toutes les convenances je vais commencer par vous parler de moi, si vous voulez bien prendre le temps de me lire malgré ça, vous conviendrais peut être que c’était une introduction nécessaire pour comprendre le reste de cette missive.
Il y a de cela quelques temps… si peu que j’ai peine à bien compter le nombre de semaines écoulées, mais suffisamment pour cela paraissent long aux yeux de ceux d’entre vous à la longévité semblable à celle des humains. Il y a quelques temps disais-je, vous m’avez fait l’honneur de me donner une chance de rejoindre votre communauté, faisant de moi l’heureux porteur de ce Fil aux pouvoirs aussi étranges qu’utiles, mais avant tout l’humble porteur de votre message de paix. Je n’ai depuis cessé de suivre cette ligne directrice, bien qu’elle fût en moi depuis longtemps, et c’est avec discrétion que j’ai œuvré autant que possible vers la paix. Abandonnant mes travaux personnels je suis passé d’une organisation à l’autre, tentant de trouver une place ou je m’avérai utile aux autres. Hélas, c’était sans compter l’effet vicieux de mes recherches qui revirent me hanter m’empêchant de trouver la sérénité. Sans m’en rendre compte je me suis peu à peu égaré, et il ne fallut pas longtemps pour que mes démons intérieurs me rongent la raison. Je n’en suis pas devenu fou, simplement aveugle. Je dois en assumer les macabres conséquences, mais dans un premier temps je n’ai pas trouvé d’autres solutions que de m’isoler. Ainsi depuis ma retraite solitaire, je me suis coupé du lien pourtant sacré à mes yeux, car il représente l’espoir d’un monde meilleur : le fil. Toujours noué prés de ma nuque dans mes cheveux, je percevais malgré tout de temps à autres vos paroles sans oser les écouter. J’en retiens malgré tout des sensations de joie, de peine, d’épreuves personnelles, pour lesquelles j’aurais aimé pouvoir vous apporter mon aide. J’en étais bien incapable… Je passe sur les détails, mais une main est venue me secourir, et m’a fait prendre conscience que je devais renouer avec la nature avant qu’il ne soit trop tard, que je perdais peu à peu ce qui faisait l’essence même de notre peuple, et bien évidement ma propre vie.
J’en arrive donc à la raison de cette missive, je suis toujours en « rémission » si l’on peut dire, et il me reste bien du travail à faire sur moi-même, mais j’ai retrouvé toute ma conscience et des amis pour me guider. Etrangement j’en suis également devenu un à leurs yeux, dans une moindre mesure, mais c’est cette charge qui me fait revenir vers vous le sourire aux lèvres pour vous offrir autant que possible mon soutient personnel.
J’ai été recueillit par la guilde des Gardiens de la Nature, cet ordre millénaire renait d’une époque récente de torpeur, et pour l’heure j’en suis l’un des représentant en tant que « gardien de la Loge de l’Air », ce qui signifie que je suis responsable entre autre des relations externes. Je ferai donc mon possible à l’avenir pour tirer le meilleur de cette situation.
Il m’a donc été demandé de vous informer que les Gardiens de la Nature soutiennent votre action, et son prêts à vous aider autant que possible, bien que leur objectif soit avant tout le rétablissement de l’équilibre naturel.
D’autre part, ayant eut vent de la situation politique actuelle autour du Roi Varian Wrynn, j’ai conscience qu’être pacifiste n’est pas forcément vu d’un bon œil par certaines autorités, et il m’a également été rapporté la mésaventure de Crileloup ; prenant tout cela en compte donc, je me suis permit de solliciter les gardiens de la nature pour que soit offert l’asile à tous Tisseurs de Paix se présentant aux quartiers de la guilde (au Temple de Darnassus). Cela a été accepté à l’unanimité sous réserve que j’en prenne la responsabilité. Ainsi si vous deviez subir à l’avenir des menaces, n’hésitez pas à venir frapper à notre porte en vous présentant comme ami des Tisseurs de Paix.
D’autre part, je deviens auprès de vous le porte-parole de cette guilde, et vice-versa si vous l’acceptez.
Enfin pour revenir à des raisons plus personnelles, je m’excuse une fois encore d’avoir été si sourds à vos appels, et peut être à certaines de vos attentes, mais je me fais une joie sans pareille de pouvoir à nouveau converser avec vous, partager un verre ici ou là, et faire un brin de route ensemble d’ici ce qu’ils nous restent de notre ancienne éternité.
Amitiés les plus sincères.
Andu-falah-dor... jusqu'en nos cœurs.
Laelawyn.
P.S. Ci-joint le registre de l'ordre :
http://gardiensdelanature.wowjdr.com/forum.htm