Tisseurs de Paix
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 Darnassus, cité de l'Amour

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CrileLoup
Tisseur de paix
CrileLoup


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MessageSujet: Darnassus, cité de l'Amour   Darnassus, cité de l'Amour Icon_minitimeJeu 14 Déc 2006 - 18:35

"Darnassus, cité de la sérénité, douce capitale de Teldrassil, tu fus notre écrin."

Depuis si longtemps il avait espéré ce moment, depuis longtemps il brûlait chaque soir de concrétiser cette lame de fond qui montait dans ses tripes et lui emportait le coeur comme un raz-de-marée, lui faisant battre une chamade endiablée. Chaque fois qu'elle apparaissait il se sentait emporté, ballotté par un flot aussi intense qu'irrésistible. Ce soir là, comme la veille, ils s'étaient promenés, main dans la main. L'ambiance entre eux était tendre et feutrée mais une tension presque palpable les habitait l'un et l'autre. Et ce soir là...

Il l'avait retrouvée au bout du quai d'Auberdine, comme ils se plaisaient à le faire, prenant le bateau pour rallier la capitale. Jamais personne ne venait si loin et ils pouvaient communier, suspendus entre mer et ciel, avec Elune pour seul témoin. Combien de mots avaient-ils échangés, de rires, de gestes tendres et de regards enfiévrés, nul n'aurait su le dire. Ils passaient généralement là un bon moment, tout au plaisir de se retrouver. L'un et l'autre, d'un accord tacite, veillaient à ce que se prolonge jour après jour cette délicieuse tension qui, inexorablement, les rapprochait, les amenait à progresser dans leur découverte mutuelle, pas à pas, très doucement, très délicatement. Cette lenteur calculée était à leurs yeux le fondement d'un lien solide, synonyme d'enrichissement de leur désir et promesse de bonheur intense autant que durable.

"Darnassus, cité de la paix, où la Nature est Harmonie, nous avons vibré avec toi."

Leur complicité était hallucinante et ils en riaient sans arrêt de bonheur, comme des enfants. Ils se plaisaient à inventer des façons toujours variées de ne pas se dire les sentiments qu'ils éprouvaient, sachant pertinemment ce qu'il en était, ce qu'ils représentaient l'un pour l'autre, mais s'évertuant aussi à se pousser dans leurs retranchements à force d'assauts de tendresse ou de taquineries alternées, dans une bonne humeur et une joie de vivre que rien ne semblait pouvoir entacher. Un soir, ils avaient fini par s'embrasser dans les jardins du Temple. Par ses mots il avait touché son cœur au plus intime et elle n'avait pas pu résister au désir de poser ses lèvres sur les siennes, avec une volupté qu'il n'oublierait jamais. Il avait cru que son âme éclatait, arrachée de son corps par la puissance de l'émotion qui lui déchirait la poitrine. Et puis il s'était abandonné, goûtant à ce qu'elle lui offrait comme au plus doux des fruits, mais pas tout de suite, le lendemain seulement... toujours pour faire durer. Et les beaux yeux d'azur de sa douce, alanguis par l'ivresse de l'instant, avaient brillé de malice et de frustration, mais aussi de bonheur et de désir. Ils se comprenaient.

Elle était intelligente, belle, charmeuse et tellement porteuse de vie dans ses yeux. Il ne pouvait pas concevoir qu'il existe ailleurs un être qui lui inspire plus d'amour dans chacun de ses gestes. Tout en elle l'émerveillait et le touchait. Son coeur était un tambour qui résonnait et s'emballait au seul son de sa voix, au seul frémissement de ses lèvres ou frôlement de ses doigts. En sa compagnie il avait l'impression de n'être plus qu'une harpe vibrante si désireuse de clamer la plus douce des ballades.

"Darnassus, cité de beauté, peau de marbre sur cœur de velours, nous t’avons chérie."

Jour après jour ils franchissaient des étapes, ténues mais bien réelles. Jour après jour il s'étaient découverts, finissant par se promettre à un bonheur commun.

Rien ne se serait sans doute passé ce soir là s'il n'était rentré blessé d'un voyage lointain, lacéré par des harpies. Affaibli, elle l'avait accompagné dans son repaire, l'avait aidé à se débarrasser de sa cuirasse déchiquetée. Il souffrait de morsures profondes au côté et avait bien failli y laisser sa vie, ne devant le salut qu'à son fidèle compagnon de voyage, le lion des Tarides cadeau de ses amis de la Horde. Comme il refusait de lui avouer la gravité de ses blessures, elle n'avait pas hésité à appuyer là où il souffrait lui arrachant des gémissements douloureux, l'obligeant à abandonner devant elle sa pudeur de combattant et son orgueil de mâle protecteur. Ce soir là elle le voulait tel, vulnérable et sensible. Elle se voulait elle aussi protectrice et aimante. Elle le couvait du regard.

"Darnassus, cité du bonheur, tes puissants murs résonnent encore de notre amour manifesté."

Ce ne fut pas la dernière pudeur qu'il abandonnât cette nuit là, se laissant emporter par la douce frénésie de sa louve comme dans un tourbillon voluptueux. Dans une fusion magique des corps et des âmes, ils s'envolèrent enfin en choeur dans cet espace qu'ils s'étaient si longtemps retenu d'explorer, ouvrant grandes leurs ailes aux vents de la passion la plus douce et la plus totale, libérant une énergie si longtemps contenue qu'ils ne s'en trouvaient que plus unis encore en contrecoup. Leurs esprits s’enlaçaient autant que les corps en caresses magnifiques qui n'étaient finalement que la manifestation physique et presque grossière de leur amour sublime. Et ils s'étaient enfin échangé les mots qu'ils avaient conservés jusque là dans le secret de leur âme et se déclarèrent enfin. Apaisés, ils n'en cessèrent pas pour autant de se manifester leur infinie tendresse, caressés par de doux rayons de lune.

Les yeux embués et le coeur encore au bord des lèvres devant son abandon total, il n'avait trouvé le sommeil qu'après de longs instants de retour au calme, parcourant inlassablement ce corps alangui tandis qu'elle se faisait un devoir de lui répondre, de ne pas le laisser en reste, pour ne jamais l'abandonner. Puis il céda lentement à la fatigue, enfin vaincu, et se détendit souriant sous son regard d'azur que la nuit aurait voulu lui masquer mais qu'il devinait sans peine porteur de l'amour le plus pur. Une dernière fois leurs bouches s'unirent dans le plus doux des baisers, une dernière fois il goûta au velours de ses lèvres, au satin de sa peau, une dernière fois sous le regard d'Elune... et il s'endormit.

"Darnassus, cité de l'amour aux merveilleux jardins secrets, je t'aime."
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