Laelawyn Xyphias

L’astre du jour était encore hésitant comme retenu dans son éveil par un voile de pudeur. La brume épaisse ce matin là trompait les habitants du delta des Paluns, leur suggérant de rester lovés dans leur intimité. Mais la douce moiteur de l’été devenait oppressante dans cette atmosphère chargée d’humidité pour qui avait surmonté la sérénade du marchand de sommeil. L’une de ses personnes justement se dirigeait d’un pas léger vers l’auberge de Menetehil. Elle n’effleurait qu’à peine le sol sans pour autant presser sa marche, mais elle ne laissait aucune trace et les infimes froissements qui lui échappaient malgré tout étaient étouffés par le brouillard. C’est donc tel un souffle qu’elle arriva jusqu’à la porte de l’établissement et comme un léger courant d’air qu’elle poussa la porte. Relevant la tête il suffit d'un seul regard au visiteur pour juger que tout était calme, reposé, il n’entendit qu’une clochette tintinnabuler du coté du port. Il prit place à la première table faisant fit de ce qui semblait être un marin aviné affalé sur le même banc… Quelques minutes passèrent… L’inconnu finit par accorder une seconde d’attention à « l’épave » et porta la main à sou cou pour sonder son pouls… Il dut en trouver un ou au contraire se dire qu’il n’y avait plus rien à faire, toujours est-il qu’il se contenta de reprendre sa pose attentive… Et les minutes s'allongèrent à nouveau, copies conformes des précédentes.

Un jus de baie ! Il ne rêvait que de ça, ça et retrouver sa fille et son élue. Ecartant de sa démarche souple les volutes de brume qui s'attardaient en léchant les murailles grises du port de Menethil, il salua les Nains aux yeux ternes qui, eux, n'avaient qu'une envie : se faire relever au plus vite.

Le soleil tardait encore à s'extraire de son écrin cotonneux quand il pénétra dans l'établissement de ce bon vieux Helbrek, précisément à l'instant où lui-même émergeait des profondeurs de sa cuisine. Il achevait de nouer autour de ses reins épais la lanière de cuir maintes fois rafistolée qui retenait son tablier quand il aperçut le Tisseur :

- "Hè, salut l'Loup. Y'a ta douce qu'est passée hieRR au soiRR. Tu z'y manques j'cRRois bien."
- "C'est gentil. Sers moi... un jus bien frais. Je jette un oeil sur notre panneau d'affichage."
- "Fais l'Loup, fais. Et t'sais, pour l'AénoRR..."
- "Je sais." l'interrompit le barde, l'air soucieux, tout en parcourant les diverses notes.

Son regard s'arrêta sur l'une d'elle, couverte de la fine écriture de son aimée. Il la détacha soigneusement pour mieux la déchiffrer. Suite à la nouvelle que Vaya venait de lancer sur le Fil, Aénor provoquait une réunion extraordinaire ce soir même. Il jura. Réunion ce soir, en état de marche, ça voulait dire à peine le temps de se changer, se restaurer, se rafraîchir, prendre quelques heures de repos et passer un peu de temps avec ses amours et ses bêtes. Mais si l'espoir, cette fois-ci, était réel... il s'en voudrait à mort de le laisser filer.

Il replaça la note.

C'est à cet instant qu'il remarqua le kaldoreï qui semblait l'observer, contrastant par son regard vif avec la masse écroulée à ses côtés. Machinalement il saisit le bol aux odeurs fruitées que lui tendait l'aubergiste tout en saluant l'inconnu d'un hochement de tête.

- "SuRR l'compte des Tissous ?"
- "Comme d'habitude." acquiesça le barde tout en soutenant le regard de son compatriote qui semblait attendre quelque chose. Il le remettait enfin ! Par Cénarius.... un lit !

"Bonjour ! Je vous reconnais, celui qui choque notre Lini avec ses expériences sur les lapins puis les grenouilles ! Puis-je vous offrir un verre ?"

Le temps qui s’écoula avant l’entrée de Crileloup dans la taverne permit à Laelawyn de se remémorer les raisons qui l’avait poussé jusqu’ici de si bon matin. Il ferma les yeux un instant, faisant le vide autour de lui, ce qui n’était pas bien difficile par ce grand calme, et il plongea. Dans ses souvenirs, il revit chaque étape de son périple et sentit à nouveau une angoisse s’emparer de lui. Puis lui vinrent en mémoire les derniers visages qu’il avait croisés et sentit un apaisement, un espoir tout simplement.

Son odorat le tira de cette semi torpeur lorsque mués d’un synchronisme digne d’un mécanisme de l’ingénierie gobeline, l’aubergiste et un visiteur firent leur entrée dans la pièce commune. Laelawyn distingua là un étrange mélange entre les senteurs rances du nain : subtile alliance d’odeurs de fritures, de bière et de feu de bois, et celles chargées de nostalgie et d’exotisme de son confrère kaldorei. Il n’eut pas le temps de décortiquer ces dernières mais lorsqu’il vit les traits tirés de l’elfe il n’eut aucun mal à deviner qu’il revenait d’un voyage. Il le laissa donc passer sans le déranger, se contentant de se redresser pour le suivre du regard. Laelawyn repoussa un peu sa capuche pour dévoiler son regard et discrètement, il porta la main à une petite bourse d’enchantement qu’il avait à la ceinture. Son geste manqua de peu d’être surprit par Crileloup qui venait maintenant accompagné d’une coupe de fruits appétissants et relevant un peu le niveau désastreux des fragrances de la taverne. Ce que Laelawyn remarqua surtout était son sourire avenant… Il semblait réceptif malgré la fatigue, pas de raison de retarder son expérience donc. Il se leva en s’inclinant respectueusement et répondant au sourire du courageux visionnaire il lui parla sur un ton enthousiaste, avec humilité et ponctué d’une légère retenue.

« Bonjour à vous Sieur Crileloup. Vos yeux ne vous ont pas trompé j’étais bien le malhabile personnage qui donna des suées à votre amie. Je suis ravit de vous trouver ici de si bon matin et j’accepterai volontiers votre verre si vous me permettez simplement de vous serrer enfin la main. »

[Je passe à la seconde personne du plurielle, car c’est une expérience que Lael ne proposera pas seulement à Cril, cela m’évitera de réécrire le texte pour chaque personne ^^]

Joignant la parole aux actes, par politesse, il releva d’abord sa capuche : c’est un elfe de la nuit qui se tient devant vous. Sa carrure est celle d’un chasseur, il porte des vêtements légers, sans artifices et monochromes comme le sont ses cheveux, son teins et ses yeux. De stature commune, il semble dissimuler une puissance non dévoilée, contenue. Il contrôle ses gestes au centimètre prés et lorsqu’il tend sa main vers vous, il s’arrête à la distance convenable : sans pénétrer trop avant votre sphère privée, mais suffisamment pour signifier la bienvenue. Sa main est un mélange de contrastes étranges : propre et soignée, elle n’en est pas moins vigoureuse et traversée de cicatrices bénignes qui ne tarderont pas à être remplacées par d’autres. Alors que vous répondez à son geste bienveillant, vous remontez chercher son regard et trouvez deux pupilles de sinople à l’éclat ternis, dévoilant une noblesse de cœur mêlée à un mal à l’âme flagrant. Il vous fixe également avec attention. Vous sondant sans violence, il cherche à créer un lien sincère entre vous. Vous échangez une poignée de main amicale, ferme et… un peu insistante… En fait il retient votre main dans la sienne mais vous rassure d’un sourire franc. C’est alors que ses cheveux décolorés s’élèvent et se mettent à voler dans les airs tandis qu’une légère aura chatoyante vous enveloppe l’un et l’autre.

Vous vous apercevez soudain que ses yeux ont changés, il vous dévisage maintenant avec la tendresse d’un père, ou plutôt d’un protecteur, d’un mentor. L’image d’un homme jeune en armure de paladin viens à vous, il a des traits apaisants et vous tends une main que vous mourrez d’envie de tenir serrée contre votre cœur. Vous clignez des yeux et remontant votre regard jusqu’à lui vous vous apercevez qu’il arbore maintenant des décorations sur son armure et qu’il a une moustache, mais toujours la même expression. Un autre clignement c’est un homme mûr revêtant une coiffe de conseiller. A chaque battement de cils suivant vous le voyez se rider de plus en plus et se décolorer sans pour autant perdre de son charme. Prit soudain d’une frayeur dévorante, vous tentez de ne plus fermer vos paupières lorsqu’il devient grisonnant, presque livide et squelettique, mais tout devient noir. Remplaçant les images, c’est l’odeur de la mer qui assaille vos narines alors que vous pleurez à chaudes larmes. Un gout de sel, trop fort pour que ce soit celui de ces dernières, se dépose alors sur vos lèvres. Mais la vision se suspend alors que vous vous laissez bercer par un tranquille tangage.

L’attention qu’il vous porte maintenant diffère à nouveau, vous vous sentez en confiance. C’est un ami, un compagnon, un frère qui vous témoigne de son respect. Alors qu’une image se forme vous reconnaissez les yeux d’un ami mais son enveloppe corporelle est insaisissable. Mouvante, elle passe du vert au bleu, parfois grande ou petite la silhouette suit les transformations. Il ne vous regarde plus, car il est plongé dans la lecture d’un ouvrage, qui lui aussi prends diverses formes. Tantôt grimoire, tantôt parchemin, en runique ou en pictogrammes, ce sont des tonnes et des tonnes d’écritures qui défilent. Vous saisissiez quelques mots au passage, il est question de magies souvent, d’histoire aussi, de cultures parfois et certaines phrases évoquent même des prophéties. Puis un thème devient récurent il est question de l’enchantement… Pendant ce temps, autour de vous les murs eux même tiennent du caméléon : de briques ou d’écorces, grandioses ou confinés. Ce sont cela dit toujours des rayons de bibliothèques qui vous entourent. Cependant, petit à petit vous perdez pieds, votre sens commun s’évade alors que vous cherchez désespérément une lucarne d’où viendrait un rayon de lumière salvateur, mais en vain. Vous tentez d’appeler à l’aide votre ami, mais vous voyez à la place deux yeux rouges sang étincelants de rage qui vous fixe ardemment, et tout s’embrase, tout disparait dans les flammes alors que la chaleur vous étouffe, et vous fait suffoquer… Haletant vous retrouvez un peu de contenance alors que l’illusion se dissipe.

Le regard de l’elfe devient brutalement froid de détermination. Il n’y a plus aucune chaleur dedans. Comme si rien n’avait d’intérêt. L’idée du vide vous vient. Pourtant c’est un vide comme dans un long tunnel : avec un éclat indistinct au bout, mais dont vous êtes persuadé de l’existence. Alors vous vous mettez à avancer. Baissant les yeux sur vous, vous reconnaisse la tenue de cuir moulant votre corps à la mode des Sentinelles. Vous errez dans les couloirs de leur palais. Arpentant autant les salons que les salles de conseils. On vous toise bien souvent avec dédain d’abord, puis progressivement ce sont les louanges à votre ténacité qui raisonnent à vos longues oreilles pointues. Troquant le livre pour l’arc une ardeur nouvelle s’empare alors de votre âme et vous goutez à l’effort physique avec délectation. Cependant lorsque vous parcourez les chemins terreux, vos pieds semblent lourds, si lourds malgré votre enveloppe svelte. Alors vous sautez mais la gravité vous rattrape toujours inlassablement. Un sentiment d’agacement gronde alors dans vos tripes. Conscient de devoir vous contenir vous cherchez un exutoire à cet état de rage latente. Viennent alors des images de morts que vous tentez de censurer en vain, des corps décharnés jonchent le sol, des odeurs de pourritures vous donnent des haut-le-cœur. Et impuissant, vous sentez le monde se transformer, l’univers s’incurver dans la direction du mal. Alors une peur terrifiante vous noue tout à coup l’estomac : c’est une angoisse, un dégout viscéral qui vous tire de justesse de ce cauchemar criant de réalisme morbide.

Votre cœur bat encore la chamade mais vous ne pouvez vous libérer de l’emprise du regard qui plonge en vous une fois de plus. Ou plutôt vous ne le voulez pas. Il est chargé d’amour et cela à quelque chose de maternel. Vous avez rarement ressentit autant de compassion, surtout vis-à-vis d’un étranger. Vous attendez donc d’être submerger par une vision… Mais rien ne vient… Il vous faut un instant pour saisir que c’est bien à vous-même que s’adresse cette attention. D’ailleurs l’aura entourant le chasseur s’est évanouie et il relâche votre main, tout en vous remerciant d’un signe de tête gracile. Vous sentez sur vos doigts une poudre qui s'évapore lentement et dont vous n'aviez pas détecté la présence auparavant. Alors sans cesser de vous sourire paisiblement, le kaldorei vous dit simplement d’une voix caverneuse et suave :

[Je reprends pour Cril ^^]

- Merci, donc, de me laisser me présenter convenablement : Laelawyn Xyphias, je viens mettre mes modestes talents au service de la Paix. Et je suis prêt à en parler autour d’un verre.

Un peu abasourdi, le chasseur pose ce qu'il tient et regarde sa main libre, puis s'essuie machinalement les doigts contre son autre paume. Ce petit tour vaut bien une dizaine de boules de neige de la part de sa sœur, reine des facéties. Ses sourcils se froncent en même temps qu'il recule d'un pas tant la situation est étrange. Si Jaylini était là, elle lui passerait probablement un savon pour s'être fait prendre de façon aussi grossière :

- "Je m'attendais à une autre forme de salut de la part d'un frère de race qu'une poignée de main j'avoue. C'est... de la magie ? J'ai vu... quoi ?"

Laelawyn ne put que s’amuser de la réaction de Crileloup. Pour autant il comprit que cela pouvait le surprendre, d’autres l’avaient même repoussé ne cherchant même pas à comprendre le don qui venait de leur être fait. Il apprécia donc que la question lui fût posée. Posant toujours le même regard emplit d’empathie sur son ‘frère de race’, il tentât de le rassurer avec des mots simples.

D’abord amusé de sa réaction il rétorqua :

- J’aurais pensé qu’un militant pour les rapprochements entres les peuples serait moins surprit qu’un autre par une marque de convivialité toute humaine soit-elle. Sachez que le geste est assez naturel pour moi, d’ailleurs peut être en avez-vous entrevu des images.

Enchainant sur un ton plus modeste :

- Je suis venu ici pour vous proposer mon aide, mon soutiens et je l’espère mes connaissances : mais je sais combien la confiance qu’on peu porter en un allié est plus importante que ses capacités. Notre époque nécessitant d’agir dans l’urgence, je me suis permis de vous proposer cette expérience. Ce que vous avez vu ne dépends pas de moi, je vous ai permis de relier nos essences l’espace d’un instant. Je n’ai aucune idée de ce que vous avez pu voir de mon passé, ou lire de mes sentiments, mais j’espère que vous apprécierez cette confession à l’aveugle comme une marque de mon respect.

- "Si c'est bien une forme de respect à vrai dire. Comment le savoir ? Avouez que c'est un peu... invasif non ? Mais je vous sens de bonne foi."

Le barde ne put s'empêcher de sourire de sa propre réaction, puis, reprenant un peu de sérieux, acheva de se débarrasser de la poussière plus imaginaire que réelle qu'il croyait sentir lui coller aux doigts avant de plonger de nouveau son regard dans celui de l'individu :

"Ecoutez, on va faire plus simple que ça : Pour ma part la démarche est très basique : je juge un arbre à ses fruits. Venez, appréciez, faites nous profitez de ce que vous aurez envie de nous apporter et prenez plaisir à œuvrer pour notre cause. Je n'aurai pas d'autre jugement et... j'avoue que ces artifices magiques me mettent mal à l'aise."

"Sachez aussi... pour être tout à fait honnête... que notre combat est quasiment gagné. L'heure des grandes actions pacifistes est révolue, particulièrement depuis qu'ensemble, unis dans le combat contre la Légion, les peuples d'Azeroth associent leurs efforts et cohabitent de plus en plus naturellement. Nous sommes donc dans une phase de doux ronronnement. Je voulais que ça soit clair pour vous, que nous ne partions pas sur un malentendu."

"J'ai peu de temps hélas, mon élue et ma fille m'attendent, mais j'aimerais... mmh... tenter de démêler un peu tout ce que j'ai vu en un éclair, car je dois bien avouer que la présentation a été un peu rapide, mais peut-être qu'en vous restituant quelques images vous pourriez m'éclairer ?"

Laelawyn tentât de rassurer son hôte, dissimulant mal gêne pour le malaise qu’il venait de provoquer alors qu’il se grattait instinctivement la nuque.

-"Vos paroles sont d’or, car bien entendu, ceci n’étaient qu’une introduction, une manière de partir du bon pied. Mais je ne vais pas vous retenir d’avantage, on ne fait pas attendre ses deux amours, surtout pour un vieux facétieux dans mon genre."

"Si un accord de non agression tacite s’est formé il n’en reste pas moins que les conflits et escarmouches sont courant, j’ai bien peur que le ronronnement dont vous parliez ne doive se transformer en rugissement si nous n’y prenons pas garde. Mais loin de moi l’idée de me faire oiseau de mauvais augure, je me réjouis de la tournure que prennent certains événements, ainsi que de la fréquentation de personnes d’expérience et de qualité. Car, j’ai tout simplement pu apprécier certains des vôtres et c’est dans ces liens que nous tissons que se trouvera notre force qu’elle soit pour affronter un danger plus grand, mais aussi et surtout pour goûter aux fruits de la vie, si vous me permettez de vous citer. "

"Ainsi donc artifice mis à part, le verre que vous me proposiez je serais ravit de le partager lorsque vous aurez un instant à m’accorder. Bien que certains éléments de mon passé soient sensibles vous pourrez me poser les questions que vous voulez. Et si votre amie pouvait être là également, je tenterai de lui proposer un compromis quand à mes expériences, j’ai quelque peu revu mes positions à ce sujet, je vais avoir besoin d’aide, et je dois l’en remercier."

"Et voilà, je parle, je parle, et je vous retiens, filez donc retrouver vos aimées."

Dans le regard de l’enchanteur pouvait se lire la reconnaissance et la joie, il n’avait pas été déçut : Aénor lui avait promis qu’on lui ferait bon accueil, en plus de ca des paroles emplies de sagesse et de justesse lui avaient étés adressées, c’était une auberge où il ferait bon de revenir. Qui sait qu’elles autres perles pouvait dissimuler cet écrin original ?

- "Mmh... le verre est à vous, c'est offert. Cadeau de bienvenue ! Et sur ces bonnes paroles auxquelles j'adhère tout à fait, je file. Nous nous reverrons très prochainement pour vous introniser parmi les amis des tisseurs, je suis bien certain que vous vous y sentirez à l'aise, vieux flatteur." sourit le barde.

Le ton était amusé, il n'y avait nulle trace de fâcherie dans ses propos taquins mais qui disaient surtout sa curiosité d'en savoir plus très prochainement.

"Bonne chance, bon courage, et que Cénarius écarte de vos pas les mauvaises rencontres !"