Tisseurs de Paix
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Guilde pacifiste sur le serveur Kirin-Tor - Jour après jour les Tisseurs oeuvrent à la paix d'Azeroth
 
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 Laelawyn Xyphias [BG]

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Laelawyn

Laelawyn


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MessageSujet: Laelawyn Xyphias [BG]   Laelawyn Xyphias [BG] Icon_minitimeLun 25 Aoû 2008 - 21:49

Si un jour la modeste vie de Laelawyn Xyphias devait être contée : dans un coin reculé d'une bibliothèque abandonnée, sur l'étagère la plus haute, entre deux grimoires non moins poussiéreux que celui contenant les pages non cornées et à l'encre à demi effacée par le temps qui relaterait ladite histoire, voilà les mots que l'on pourrait trouver :


[...]

La lune devait à peine commencer sa course dans le ciel, mais nul n’aurait pu la discerner par cette nuit si sombre. Cela faisait plusieurs jours que d’épais nuages annonciateurs de malheurs recouvraient toute la région. Laelawyn calcula que cela faisait exactement un cycle qu’ils n’avaient pas vu, de leurs yeux, leur mère protectrice. La tension montait parmi ses congénères peu habitués aux changements soudains. On prédisait des catastrophes, les druides grommelaient dans leur coin, et l’on murmurait même dans certains milieux qu’Elune s’était peut être détournée de son peuple. Les raisons pour un tel abandon ne manquaient pas, le laxisme de certains et l’extrémiste d’autres, l’arrogance générale ou même la xénophobie manifeste envers certaines races. Tout cela était matière à commérages malsains et déviants. Et n’ayant pas de coupable, on se rejetait la faute mutuellement. Si cela continuait, pensa t-il, c’est à une guerre civile qu’ils devraient bientôt faire face. Mais les kaldoreis ne prennent pas les armes si promptement et Laelawyn avait confiance en leurs dirigeants. Et bien qu’il ne partageait tous leurs point de vue, il ne doutait pas que seules des décisions justes et modérées seraient appliquées. Mais il haussa les épaules : de toute façon nul ne savait quel était l’origine du phénomène, il n’y avait donc qu’à attendre.

C’était d’ailleurs ce qu’il faisait. Perché sur sa branche, posant un regard aimant sur sa citée d’adoption. Il veillait, ainsi que nombres de Sentinelles, sur la bonne continuation de la routine caractérisant si bien cette ville. Il attrapa une flèche dans son carquois et d’un geste vif, il banda son arc pour décocher un tir qui vint épingler une feuille morte sur le tronc de l’arbre lui faisant face. Cela faisait quelques jours qu’il s’amusait à ce petit jeu, ne laissant pas tomber une seule feuille au sol à chaque fois qu’il revenait sur cette branche. Il constatait amèrement que le processus s’accélérait rapidement dernièrement et il venait maintenant avec deux carquois de flèches. Par ailleurs, cela lui attirait les foudres d’un druide en ermitage non loin de son perchoir, qui s’offusquait de voir ses arbres ainsi transformés en hérissons. Chaque matin à son réveil il poussait un hurlement de rage passant en aspect féral avec une grande envie de griffer les fesses de l’archer irrespectueux. Il allait ôter toutes les flèches consciencieusement y mettait le feu. Laelawyn qui aurait bien aimé voir sa tête, mais qui préférait de loin rester en vie, se gardait donc bien de prendre son petit déjeuner sur place. Mais de sa retraite il constatait également que la fumée de ce petit feu de joie se faisait également plus épaisse de jours en jours. Le druide lui-même que ce jeu amusait tout de même un peu, souriait de moins en moins à la vue de ce spectacle désolant. Il n’en avait cependant pas moins l’envie de coller une raclée à Laelawyn, et de lui apprendre à respecter son environnement, mais il connaissait l’elfe pour l’avoir eut comme élève et savait bien que cela aurait été peine perdue.

En effet, Lael n’avait jamais été en phase avec la nature. Il faisait partit des rares de son peuple à s’en sentir si détaché qu’il n’aurait pas mal vu d’habiter dans une de ces maisons faites de pierres que les humains construisaient, sans pour autant aller jusqu’à s’enfermer six pieds sous terre comme les nains : il avait besoin du grand air. A vrai dire il l’avait même déjà fait, au gré de ses mission pour le Hall de la justice, il n’était pas rare qu’il serve d’intermédiaire avec d’autres membres de l’alliance… voir de la horde (officiellement ou non…). Il avait donc habité dans bien des maisons, huttes, tipis et hamacs. Par ailleurs sa passion le suivait partout où il allait. C’était le tir à l’arc, pas nécessairement sur une cible vivante, mais sur tout ce qu’il jugeait bon d’utiliser comme objectif à atteindre. C’était un exercice simple qui donnait un résultat immédiat, bon ou mauvais, mais qui méritait une grande concentration et une maitrise de soi pour faire pencher la balance vers le positif. Tout naturellement, il avait donc besoin d’espace et s’exerçait dans la nature, si bien qu’il devient rapidement assimilé à la catégorie des chasseurs. Il avait même parfois un animal qui le suivait, comme tant d’autre, mais il ne tentait pas créer des liens particuliers avec lui. Tant qu’ils étaient ensemble c’est qu’ils se respectaient mutuellement, voilà tout. Pour l’heure d’ailleurs, alors qu’il se dirigeait vers l’atelier de son maitre en enchantements, aucun compagnon à quatre pattes ou autre ne suivait ses pas… Il tira une flèche de son carquois et poignarda tout à coup une grenouille innocente qui passait par là. Ce sacrifice ne serait pas vain, il comptait s’en servir pour son étude. Il n’était plus possible de dénombrer la quantité de cadavres des ces batraciens qui jalonnaient le sol de son coin d’études. Cela faisait des décennies qu’il cherchait le moyen de porter les enchantements de protection directement sur la matière vivante plutôt que sur les matériaux. Il n’avait eut que peu de résultats probants encore à l’heure actuelle faute de pouvoir s’exercer sur des êtres fait de chaire et de mana. Mais en insufflant une quantité suffisante de magie à une grenouille il arrivait à obtenir un organisme proche de ce qu’aurait pu être un elfe. Relativement du moins… Il lui arrivait de varier avec les lapins.

Il posa l’animal sur son établit arcanique. Il sortit une fiole bleutée de mana modifiée et un entonnoir pour en gaver le corps. Le ventre se gonfla alors que le fluide magique s’écoulait à l’intérieur irriguant peu à peu la totalité de la bestiole. Lorsque ce fut fait, il la plaça au centre de cercles concentriques d’écritures elfiques. Il prit sa baguette d’enchantement et lança son incantation pour activer les phrases gravées dans le bois, lui-même surchargé de veines de mana. Les lettres devinrent phosphorescentes et une onde d’énergie instable se dégageât du centre de la table. Se concentrant attentivement Laelawyn murmurait ses incantations et finit par stabiliser le flux en une émanation constante et canalisée si bien que le corps de l’animal se mit à léviter. Les lettres runiques semblèrent s’élever à leur tour pour tournoyer en cercles verdoyants lumineux plus ou moins réguliers. L’instant devenait critique… Laelawyn attrapa une petit bourse d’enchantements, en sortit une once d’essence astrale qu’il déversa sur la grenouille. Une lueur mauve intense se dégagea de l’animal alors qu’il prononçait son dernier charme… Lael retint son souffle alors que l’éclat diminuait… Ses yeux discernèrent petit à petit… Rien du tout ! La grenouille avait disparut… Mais, non en fait, il en restait bien quelque chose : un petit têtard frétillant ! Lael avait juste voulut placer une petite protection de vitalité et il avait obtenue un puissant enchantement de jouvence… un peu trop puissant… Il soupira et perçut une légère odeur de brulé. Un filet de fumée s’élevait maintenant du têtard, qui explosa tout à coup sous ses yeux ! Cette fois il ne restait vraiment plus rien de la bête, des enchantements et des espoirs de l’elfe. Mais ce n’est que partie remise se jura t’il, il se devait d’y trouver une solution, il s’en était fait la promesse quelques millénaires plus tôt ! Mais, c’est à cet instant qu’une personne entra en trombe dans son atelier.

- Lael ! Te voilà enfin, j’ai besoin de ton aide !

Il se tourna et vit son ancien maitre, celui qu’il tourmentait malicieusement du haut de son arbre à longueur de journée et se mit à craindre pour ses oreilles. Il avait encore le souvenir ‘poignant’ de sa fâcheuse habitude de sanctionner ses élèves en leurs pinçant ces appendices si sensibles. Mais sa frayeur changea du tout au tout lorsqu’il vit le visage livide du druide. Il se passait quelque chose de grave.

- Le bébé de Nadelwen, ma fille, fait des crises ! Selon elle il s’agit des mêmes symptômes du mal dont tu nous a tant parlé. Il lui a été dit que ce n’était que des balivernes, mais aucune prêtresse n’a pourtant pu lui venir en aide. Je t’en prie sauve ma petite fille Lael !

Lael était saisit aux tripes de voir son maitre si désespéré, lui qui semblait si passible, aussi imperturbable qu’un océan par temps calme, se révélait terrifiant lorsque les éléments se révoltaient en lui. Mais une autre angoisse s’y ajoutait : celle qu’il s’était tapie en lui depuis leur fuite du mont Hyjal, depuis qu’il avait vu… ces enfants… ces choses… l’horreur absolue et indescriptible. Cela recommençait-il ? Était ce la raison des troubles récents ? Il paniqua sur le moment, incapable de répondre… Non, cela ne devait se renouveler. Pas déjà : il n’était pas encore prêt et personne ne le prendrait au sérieux comme la dernière fois, il le savait. Soudain il sortit de sa terreur lorsqu’il sentit un sort d’apaisement se poser sur lui. Il regarda son mentor aux abois et sentit alors son courage lui revenir. Il n’avait pas le temps de réfléchir, il fallait agir :

- Protégez cette citée dont vous êtes le gardien. Je vais m’occuper des vôtres, je vous promet sur ma vie qu’il ne leur arrivera rien, vous avez ma parole !

Sans autre forme d’explication, et scellant ces dires par un vœu pieux, il prit son sac à dos et partir sur le champ. Il n’alla pas signaler son départ au Hall de la Justice. Ils ne lui apporteraient aucune aide et sauraient bien le retrouver en cas de besoin. De toutes façons il ne leur avait jamais promis allégeance, leur servant simplement d’éclaireur en free lance, même si il avait acquis un certain respect au sein de cet ordre féministe. C’est ainsi que Laelawyn quitta brutalement sa citée pour lutter contre un mal contre lequel il se préparait, seul pensait-il, depuis des siècles. Il lui faudrait probablement de l’aide, il n’avait toujours pas assez de connaissances sur le sujet, trop peu d’indices et de savoir. Surtout il lui faudrait convaincre des atrocités qui auraient lieu si rien n’était fait… Avant qu’il ne soit trop tard, il lui faudrait trouver des compagnons… Il le fallait.

[...]

Les autres pages seraient probablement rongées par les termites à cause d'un manque d'entretien. C'est désolant, mais certains actes qui auraient pu devenir héroïques tombent parfois dans l'oubli selon les circonstances, c'est ainsi...


[Voilà, c'était mon premier jet, si ca ne vous dérange pas que je le range à coté des vôtres, merci d'avance ^^. Un peu timide à propos de mon écriture et ayant du mal à me relire sans vouloir me pendre, j'accepte volontiers les critiques constructives, voir déconstructives si vous pensez qu'il n'y a rien de bon à garder ^^'. Et les conseils si il y a des incohérences d'ailleurs... Mais bon si vous avez prit la peine de me lire j'en serait déjà flatté.]
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MessageSujet: Re: Laelawyn Xyphias [BG]   Laelawyn Xyphias [BG] Icon_minitimeSam 24 Jan 2009 - 19:07

D’un autre côté un lecteur avisé ayant comme allié la foi, ne pourrait certainement que s’étonner que le ou les divins qu’il vénère n’aient jugé bon de mener au panthéon des héros l’histoire d’un frère au destin glorieux. De même qu’un suivant à l’esprit curieux du fin limier, et faisant fit de telles considérations religieuses, se laisserai probablement porter par son penchant naturel jusqu’à ce que la vérité lui soit dévoilée. Ainsi que vous soyez l’un ou l’autre, ou même d’une toute autre espèce, voilà que vous jugez bon de tenter une exploration plus avancée de ce tôme oublié, au risque de vous perdre dans les inextricables méandres de ces pages tronquées. Il faut cependant vous avertir : « vous qui lisez ceci abandonnez tout espoir, espérer une révélation serait illusoire. »

[…]

- Trois fois la taille d’un homme ! Plus poilu qu’un nain ! Et une aura maléfique à vous glacer le sang !
- Hoooo…
- Nu comme un ver mais couvert d’écailles sanguinolentes ! Et une puanteur à faire crever un réprouvé !
- Beuuurkk…
- Il pourfend dix Nagas d’un coup d’épée ! Et cent d’un seul trait !
- Whaaaa !
- Non, ne l’acclamez pas pauvres fous ! D’un seul regard sa rage s’abattrait tout autant sur vous ! C’est un fou, c’est un monstre, c’est un démon !
- *GLUPS*

Debout sur une table dans un coin de l’auberge, fièrement érigé entre les choppes de bières et les tonnelets, un gnome affublé d’un chapeau à la plume voyante, racontait pour moins d’un 1Po sa légende à qui voulait l’entendre. Son auditoire aviné, buvait ses mots comme du petit lait, subjugué par l’emphase qu’il mettait dans ses gestes et ses phrases. Abusant allégrement d’hyperboles et d’élucubrations frivoles, il fit de son récit une saga épique, qui avait de quoi alimenter les cauchemars des bambins qui tendaient l’oreille depuis leur recoin. Il est certain qu’une taverne de marins n’est pas un endroit pour les enfants bien éduqués, mais la petite marmaille trainant dans les échoppes de Cabestan avait sut se faire offrir une table à « La Quille Brisée ». Ceux-ci avaient l’habitude de toujours épier le moindre inconnu posant pied sur leur terre, nourrissant l’espoir secret de trouver une ouverture pour lui subtiliser sa bourse, ou une information à monnayer auprès des autorités gobelines ou selon : des pirates. Mais ce soir là, envoutés par la narration du barde revenant d’Azshara, ils manquèrent à leur devoir et ne firent pas attention à la sombre silhouette encapuchonnée qui s’était masquée à l’exact opposé du centre de l’attention générale.

Ce genre de visiteur, était monnaie courante de par les débits de boissons d’Azeroth, mais la durée de leur vie secrète était ordinairement inversement proportionnelle au temps passé dans un repère de malfrats. Notre étranger du soir avait donc eut une chance particulière, ou avait sut tirer partit de la situation avec clairvoyance. Mais, son habileté à se masquer dans l’ombre faisait supposer de la seconde éventualité, plutôt qu’à un alignement astral favorable. Effet renforcé lorsqu’il sut s’éclipser au moment où tous s’exclamèrent à l’évocation de tripes expulsées de leur porteur éviscéré. Aussitôt sortit, il glissa en silence prenant la direction du nord. Dans le ciel toujours clair des Tarides il n’est pas aisé de masquer sa fuite même à la nuit tombée, cependant il s’exfiltrât sans peine, attirant seulement quelques regards hagards de badauds trop couards pour l’interpeler…

Tâche sombre jurant sur le sable rougeâtre bordant la rive du fleuve Furie-du-Sud, il s’en rapprocha jusqu’à ce que ses pieds dénudés trempent dans l’eau douce. C’est alors qu’il s’agenouillât avec une lenteur à faire peur, comme si chacun de ses muscles étaient trop raides pour se laisser fléchir, tel le chêne millénaire refusant de céder à l’ouragan déchainé. Il fini malgré tout par poser le genou, et courba l’échine suffisamment pour observer son image. Il ne pouvait y voir qu’une forme floue et mouvante, le débit de l’écoulement étant trop puissant. Soupirant d’agacement, il frappa de son poing ce reflet qui ne se montrait point. Finalement, il grinça entre ses dents ce murmure effrayant :

- Ainsi, voilà ce qui se dit de moi…

C’est alors, que pour confirmer ses dires, le destin fit venir à cet instant précis, une grande masse noirâtre qui d’on ne sait où bondit, atterrissant juste en amont de l’agenouillé. L’eau, un instant perturbée, vit sa précipitation déviée, si bien quelle se fit plus lisse sous le nez de l’intéressé. Discernant tout à coup son visage il crut tout d’abord à un mirage, mais son cœur fit un bond lorsqu’il comprit qu’il se voyait pour de bon ! Une barbe hirsute et dépenaillée, débordante de tous côtés, des dents jaunâtres, depuis longtemps délaissées, des cicatrices purulentes et malsaines encadrant un regard… ternis… éteint… du quel n’émanait aucune vie.

- Par Elune, voilà ce que je suis… Un kaldorei ne peut-il donc pas suivre un chemin en solitaire, sans risquer de se voir ainsi défiguré ? Est-ce la bénédiction qui nous a été retirée, ou me suis-je tout bonnement fourvoyé ? *Il poussa un déchirant soupire* Je n’ai donc plus ma place dans la civilisation, je serais ce monstre qu’ils décrivent à raison. Ils m’ont rejeté, traités d’inconscient et de fou, mais je leur montrerai qu’ils étaient aveugles au danger. Avec ou sans eux je les sauverai de ce mal insidieux.

Alors qu’il faisait ce vœux de sacrifice, Laelawyn, car il s’agissait bien de lui, resserra sa capuche s’enfonçant toujours plus dans le maelström malsain qui l’éloignait du bien. Il ne correspondait certes pas à tous les adjectifs dont l’avait affublé le gnome bavard, mais il était à n’en point douter, un peu de tout cela, en moins théâtral et plus pathétique. Ombre famélique de l’elfe qu’il était autrefois, il ne subsistait de lui que cette coquille vide, muée par un seul objectif : qu’il s’était juré de ne plus jamais révéler.

Quand à la chose ayant sauté dans le fleuve pour le retrouver, c’était un félin noir comme la suie, doté d’une crinière bien plus fournie que celle de son maitre. De tout les lions, il n’était pas le plus puissant, déchût de son statut de roi, il n’en gardait pas moins les attributs de sa race, pouvant faire face à plus d’une menace. Il émit un léger grognement pour faire par de sa présence, mais Laelawyn y était sourd. Celui-ci lui tendit un morceau de viande fraiche. Mais l’animal le refusa, préférant faire volte face et partir d’un pas lourd sans se retourner, imité peu après par le corps essoufflé.

[…]

Questions et doutes seraient les seuls sentiments persistants alors que le parchemin usé s’égrènerait en poussière entre vos mains. Mais vous pouvez vous rassurer, il ne s’agissait ni d’un almanach, ni des prédictions d’un devin. Tout au plus un récit romancé du parcours d’un marginal. D’un frottement de main, les derniers résidus du papier émietté retourneraient à la terre, et la boucle bouclée, enfin.
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