Tisseurs de Paix
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Tisseurs de Paix

Guilde pacifiste sur le serveur Kirin-Tor - Jour après jour les Tisseurs oeuvrent à la paix d'Azeroth
 
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 Destruction d'un bastion de la Mortelle Onction

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CrileLoup
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MessageSujet: Destruction d'un bastion de la Mortelle Onction   Destruction d'un bastion de la Mortelle Onction Icon_minitimeDim 2 Mar 2008 - 14:48

Un nouveau cauchemar...

Les histoires toutes fraîches rapportées par les marins venus d'Austrivage et les divers aventuriers revenus d'Arathi étaient hélas confirmées : Un bastion de l'Alliance était tombé.

Les Tisseurs se rendirent sur les lieux. Il leur paraissait important de couper court aux rumeurs infondées et de se faire une idée par eux-même de ce qui avait pu se passer. C'est sans réelle surprise qu'ils trouvèrent dame Merika, la chapelaine de la Mortelle Onction, en pleine discussion avec ce qui semblait être un sous-officier portant lui aussi le tabard de l'ordre. Une centaine de corps gisaient sans grâce sur le sol boueux et il planait dans l'air une odeur que le vent ne parvenait pas à chasser totalement. Cent cadavres dont la grande majorité était porteuse du tabard de l'ordre honni... au grand dam de la chapelaine. Elle ne comprenait pas cette quantité, d'autant que les hommes valides continuaient à creuser des fosses communes et n'étaient pas encore à la moitié du travail.

La tension était extrême. CrileLoup s'éloigna un moment en quête de traces. Il y en avait de nombreuses. Pas, sabots, armes... toutes les races de la Horde étaient hélas représentées... à l'exception des Taurens. Il allait falloir lutter pour que toute la Horde ne soit pas mise à l'index sous prétexte que des bandits sans foi ni loi et peu soucieux du prix d'une vie ou des représailles sur les plus fragiles d'entre eux avaient une fois de plus franchi la ligne rouge.

A son retour de ses investigations, son élue tenait dans ses mains un tabard orange.

- "Un faux."
- "Un faux ? Mais comment ?"

La question s'adressait autant à Merika qu'à sa Lune ou au sous-officier étrangement rescapé. La chapelaine semblait sur les dents, autant que la prêtresse qui avaient pris sur elle d'examiner les blessés malgré leur état parfois déjà bien dégradé. Les flèches, les entailles, les contusions... étaient pour certaines réellement caractéristiques d'armes employées par ces combattants qu'on classait bien vite dans le "camp ennemi".

Dans un fracas de sabots, la Consule elle-même arriva. Elle s'entretint brièvement avec la chapelaine, temps pendant lequel le barde et son élue confrontèrent leurs conclusions... hélas. Mais évidemment Mystiruis prêtait à son acolyte une oreille bien trop complaisante. Une mascarade était pourtant telllement probable : faux tabards, Taurens absents, tout ça sentait une étrange odeur d'entourloupe en plus de celle de la mort et du massacre. L'odeur finit même par retourner l'estomac d'Aénor qui, hasard ou non, expulsa le contenu de son estomac sur les bottes de la peste d'humaine qui savait tout tellement mieux que tout le monde.

Pendant que cette dernière nettoyait ses bottes, et une fois son élue remise de ses émotions, ils abordèrent le sujet de ce qui avait pu attirer ici la lie de la Horde. Mystiruis n'en savait trop rien sinon qu'il y avait probablement quelques éléments d'importance mais qu'elle ne pouvait, bien entendu, pas révéler de la sorte. Merika, de son côté, était plus qu'agacée et ne cessait de multiplier les provocations verbales, provocations qui finirent par emporter le calme du Tisseur. Le sergent s'interposa de son mieux et appela à la rescousse une nuée de petits citrouillards dévoués... que la consule figea sur place d'un ordre impérieux !

La tension était extrême. Les regards tendus s'entrecroisaient, sur le qui-vive, les armes à portée de main. La diversion apportée par le Fil des Tisseurs fut en quelque sorte "bienvenu" même si les nouvelles étaient terribles : Hurlevent était attaquée par une intrusion en direction de la prison, la présence des Tisseurs était requise.
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Aénor
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MessageSujet: Re: Destruction d'un bastion de la Mortelle Onction   Destruction d'un bastion de la Mortelle Onction Icon_minitimeDim 2 Mar 2008 - 15:57

A peine sortie de l'orphelinat, elle avait amassé quelques affaires à la va vite dans le bureau qu'elle partageait avec les autres médecins, avait embrassé avec un geste doux la petite draeneï qui s'accrochait à sa robe et s'était engouffrée dans la ville grouillante de monde. C'était l'heure de pointe des départs au combat contre la Légion. Les guerriers formaient des colonnes impressionnantes, en ordre plus ou moins dispersé et les pas des monture solidement harnachées résonnaient en cadence sur les pavés de la cité. Elle se fraya non sans mal un chemin jusqu'au centre de la ville, évitant par miracle le drake noir et puissant qui se posa à une coudée d'elle et s'empressa de s'engouffrer dans le portail qui la mènerait à Forgefer.
Elle cligna des yeux en arrivant. Elune que ces portails étaient désagréables depuis quelques jours. Elle avait l'impression que ses os se broyaient à chaque mouvement. La reprise de ses activités s'effectuaient non sans mal… Son agilité avait fortement diminué avec sa maternité et elle se rendait compte que le temps serait long avant qu'elle ne puisse recouvrer toutes ses facultés. Prenant une grande respiration pour masquer au mieux son état, elle accéléra le pas jusqu'au maître des griffons et demanda un vol pour les Maleterres. Cril l'attendait là bas. La veille déjà, il avait poussé jusqu'au bastion des Mortelle Onction pour aller constater de ses yeux l'attaque dont les paysans parlaient, mais la cohue qui régnait l'avait obligé à rebrousser chemin pour ne pas se faire prendre. Il savait les Mortelle Onction sur les dents à la veille de leur procès.. et la présence d'un Tisseur sur leurs terres ne serait sans doute pas vue du meilleur œil. Il l'attendait au pied des griffons, le visage grave et la mine des mauvais jours. Il avait besoin de son aide pour approcher les cadavres et identifier les blessures, même si la faire venir pour cette basse besogne le rebutait.
Elle esquissa un sourire qui ne le trompa pas vraiment et déposa un baiser sur sa joue barbue de quatre jours. D'un geste lent, il lui saisit la main, la serrant doucement et la porta à ses lèvres pour y déposer un doux baiser emprunt de fatigue et de lassitude. Son cœur de louve se serra et elle pressa plus fort sa main dans la sienne. Leurs regards se cherchèrent, se croisèrent… Durant de longues secondes,

"Tu devrais revêtir ton armure ma Lune. On ne sait pas ce qu'on va trouver là bas" dit il d'une voix basse brisant le silence de leurs retrouvailles.

Le vent soufflait fort dans les branches sans vie des arbres du hameau perdu des montagnes. Les rafales brisaient deci delà quelques brindilles que la sève avait quittées depuis longtemps. Les rares feuilles encore accrochées s'envolaient pour former des tas de couleur sombre aux pieds des arbustes mourants, dans lesquels les rares enfants encore dehors venaient sauter à pieds joints. A l'abri d'un tronc éventré, elle revêtit sur sa chemise blanche et son pantalon sa lourde robe d'étoffe précieuse et il l'aida à lacer le corset épais et à chausser ses lourdes épaulières. Le temps n'était pas au badinage et c'est à peine s'il laissa sa main frôler la peau nue de son épaule nacrée. Elle sentit son regard accrocher le bleu de sa peau, frôler l'hématome violacé puis le recouvrir d'un geste très doux avec le tissu. Sans le regarder, elle décrocha son bâton de sa monture, fixa sa baguette à sa ceinture et vérifia une dernière fois son équipement. Leurs tigres se tenaient déjà prêts, ils montèrent en selle et traversèrent le hameau, dans un silence pesant.

L'air était glacial et les habitants avaient tous la mine sinistre, un regard tout aussi froid et des murmures incessants. Une chape de plomb semblait recouvrir les quelques fermettes isolées qui les entouraient.

"Q'c'est-y qu'à fait ça à ton avis ?"
"Pour sûr, z'était des centaines"
"bien fait pour eux ! Barbares ! Des barbares j'vous dis ! Ils ont c'qu'ils méritent !"
"Parle pas comme ça la Mathilde ! Sans eux ici, ca f'rait longtemps qu'ces chiens de hordeux nous auraient massacrés !"
"F'raient mieux d'canarder les goules qui mangent nos chèvres. Au lieu d'ça, on n'a quoi ? Hein ?! Ca va encore nous attirer des probl'mes."
"Des morts… v'la c'qu'on va être.. des morts !"
"Pôves soldats… viens gamin, on va avoir des linceuls à coudre"


Les voix chuchotaient, regardant en coin les deux elfes qui cheminaient vers les hautes tours du bastion.

Elle fronça le nez. L'odeur lui remontait par vagues, portée par le vent. De plus en plus forte. De plus en plus âcre.. de plus en plus pestidentielle. Une odeur infecte les assaillirent. Une odeur de poubelles, une odeur de décharge, une odeur de charogne. L’odeur de la mort. L’odeur de la décomposition. Une odeur comme enfermée depuis longtemps, condensée, puissante, indestructible qu'on aurait laissée s'échapper d'un seul coup. Se couvrant le nez et la bouche, ils avancèrent peu à peu jusqu'à apercevoir deux formes humaines parmi un champ de cadavres. Merika en compagnie d'un soldat qui semblait faire la sale besogne… Enterrer les morts.
Autour de la forteresse, des mottes de terre un peu partout… des tombes creusées et remplies de corps, une dizaine, une douzaine… et des corps sans vie, ensanglantés.
Quelques fumeroles s'échappaient encore par endroit. Le bastion avait était mis à sac, certains murs étaient éventrés par des explosions…

Le soldat se faisait questionner vertement sur la disparition de dizaines de soldats, sur les corps éventrés, sur les causes de tout cela. Les corps qui jonchaient le sol portaient tous les tabards des citrouillards. La chapelaine se pencha sur l'un d'eux, arrachant le morceau de tissu souillé et le posa à côté du sien. Le même… à quelques détails près. Même un œil non expert comme celui d'Aénor fit vite la différence. Des contrefaçons. Elune.. qui dont s'étaient amusé à faire cela ? La Mortelle Onction ? pour avoir une raison de plus de massacrer encore et encore. Ils n'étaient pas à quelques sacrifices des membres de l'Alliance… Le horde ? Mais pourquoi alors cette mise en scène, cette mascarade ? Pourquoi massacrer des innocents… Aénor et son élu se regardèrent, cherchant à comprendre le fin mot de l'histoire.

Un geste trop brusque et elle sentit son estomac se retourner de douleur. Par manque de chance… ou pas, Merika se tenait juste devant elle et en fit les frais. Les restes de son frugal déjeuner virent couvrir les bottes maculées de terre de l'humaine.
Avec une voix hautaine, l'humaine la toisa, lui expliquant que si la simple vue d'un cadavre la faisait vomir, elle n'avait pas sa place sur les batailles.. et s'en retourna rageusement à ses pelletés de terre.
La prêtresse ne prit même pas la peine de lui répondre, s'essuyant la bouche avec un ligne propre.

Derrière eux, apparut la Consul. Vêtue de son tabard orange et de sa robe richement confectionnée elle avança vers sa chapelaine pour lui demander des explications. Elle avait son air froid et hautain qu'elle revêtait lorsque les circonstances le permettaient, bien loin du visage souriant et détendu que lui connaissaient les deux elfes..
L'accusation fut facile : la horde sanguinaire avait donné l'assaut, tuant des dizaines de soldats. Pas l'ombre d'une preuve. Pas l'ombre d'un début de minuscule preuve. Merika et le soldat montrèrent les traces de pas, de sabots.. la Horde bien sûr. Les blessures des soldats, les armes des orcs, des Taurens, des elfes de sang bien sûr…
Aénor et son aimé tentèrent de leur faire comprendre qu'une mascarade était facile à monter mais même Mystiruis penchait du coté de ses soldats. Et les esprits s'échauffaient vite malgré le froid ambiant. Le soldat s'avançait vers le barde, arme au poing, la chapelaine la main sur la garde de son épée.. les regards se croisaient, les paroles fusaient, et la tension montait d'un cran à chaque mot. Sur ordre de la Consule, les soldats durent rebrousser chemin, mettant leur officier aux arrêts, bien malgré eux, et renoncèrent à faire du barde et de son aimée deux cadavres de plus.

Cril avait le regard et la voix froide en s'adressant à la Consule. Ils n'arrivaient pas à croire qu'elle puisse accepter les explications de sa chapelaine ainsi.
A peine avaient ils commencé à demandé des comptes à Mystiruis sur ses intentions que le fil retentit de la voix de Jaylini.
"Une attaque sur Hurlevent ! La Prison ! "Ils se crispèrent un instant, à l'écoute en quête de nouvelles.
Sans se rendre compte, Cril laissa échapper l'information à voix haute, avec tout le calme légendaire dont il était capable.
Cril !! répliqua t elle rapidement en lui lançant un regard sombre.
Trop tard, le mal était fait et il n'en fallu pas plus pour que les membres de la Mortelle Onction n'y voit là une première raison de se venger. Le chemin leur parut une éternité. Sur le griffon, sans un mot, il la serra fort contre lui, glissant son visage dans son cou, respirant son odeur si familière. Il puisa un instant dans cette étreinte silencieuse une force pour aller affronter cette nouvelle épreuve… La soirée n'était pas encore finie…
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Jaylini
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MessageSujet: Re: Destruction d'un bastion de la Mortelle Onction   Destruction d'un bastion de la Mortelle Onction Icon_minitimeDim 2 Mar 2008 - 22:14

La soirée avait été beaucoup plus mouvementée que prévu.

Après avoir laissé Arlequin se reposer à l'atelier, Jaylini relevait son courrier tout en prêtant attention à Crileloup et Aénor, qui enquêtaient sur un bastion saccagé, dans les Hautes Terres d'Arathi.

Sentant que leur patience avec Merika, la chapelaine de Mortelle Onction, atteignait ses limites, elle s'apprêtait à les rejoindre lorsque le branle-bas sonna à Hurlevent.


"Des Hordeux ! A l'aide ! Tuez-les ! La Gaaaaaarde !!"

Elune... Que venaient-ils faire dans la gueule du loup, sans montrer patte blanche ? Jaylini enfourcha son talbuk et, tout en se disant qu'elle n'était pas vraiment en tenue - elle portait une jupe bleue assortie à un chapeau à large bord, et une chemise "boucanière" couvrait sa poitrine - elle partit à la recherche des membres de la Horde. Il fallait qu'elle les trouve avant la Garde.

Elle croisa ainsi le Capitaine Frédérick, et galopa à sa suite afin de glaner quelqu'indice. Mais non, il était aussi désemparé qu'elle, avec en plus le poids de sa fonction sur les épaules. Elle lui souhaita bonne chance et fila à bride abbatue vers le quartier de la Cathédrale.

Cette fois-ci, c'est le Major Eriane et l'Hospitalier Syrkar qu'elle questionna. Ils en étaient cependant au même point qu'elle...

Puis, après avoir tourné dans tous les recoins sombres, elle surprit un mouvement de troupe vers la Prison. Elle leur emboîta le pas.

Bien lui en pris, elle retrouva là Crileloup et Aénor, ainsi que Merika, qui exaltait les Gardes à tuer à vue, peu importait que les membres de la Horde fussent ici en paix ou en guerre.

Un paladin, qui ne semblait pas étranger à la trève de Theramore, observait la scène et tentait, comme les Tisseurs de Paix, de calmer le jeu.

Toutes les attentions étaient désormais fixées sur la bouche sombre formée par le tunnel qui menait aux cachots.

Soudain, un bruit de cavalcade ! Des cris qui montent, et se rapprochent ! Des humanoïdes sortent à la lumière, montant à l'assaut des gardes, et des Tisseurs qui se trouvent devant ! L'un d'eux brandit une planche cloutée vers Jaylini... Et ne trouve que le vide, avant de se sentir saisi, eet irrésistiblement emporté par son propre élan... Jusques aux pieds des gardes.

Des prisonniers mutins... Humains dans leur grande majorité, quelques nains, un gnome qui profite de l'aubaine... Ils ont mal choisi leur jour ! Leur vague d'assaut est stoppée nette par le comité d'accueil, qui, prêt à recevoir uje gharge de tauren, ne fait qu'une bouchée des prisonniers.


Merika exulte : "Non seulement ils tuent nos gardes, mais en plus ils libèrent nos prisonniers, mettant en péril la ville entière ! Capitaine, j'espère que vous savez ce qu'il vous reste à faire."

Du coin de l'oeil, Jaylini observe le Capitaine Frédérick. La détermination que l'on peut lire dans ses yeux en dit long : même s'il écoutait d'une oreille les paroles des Tisseurs, son esprit est d'accord avec Merika. Il n'a pas l'intention de parlementer.

Tout le monde se tourne à nouveau vers le bas de l'escalier, quand les sens aiguisés de Crileloup l'interpellent. Il descend les marches, intrigué : "Venez voir !"
Aénor se rapproche rapidement de son élu, et Jaylini les rejoint bien vite. Ils s'enfoncent dans les ténèbres, juste à temps pour voir s'évaporer les dernières traces arcaniques d'une téléportation.

Les membres de la Horde, quels qu'ils fussent, n'étaient plus là. Fatiguée mais satisfaite - pas de bain de sang - Jaylini remonte les escaliers tout en ôtant son tabard au papillon d'or, et sort de la prison, non sans avoir adressé à la Chapelaine, qui blêmit de rage, un sourire plein de sous-entendus.

Sous le ciel étoilé, la couturière fait part sur le Fil de partir sur-le-champ pour Lune d'Argent. Les Fils du Quel'Thalas auront peut-être une idée de ce que signifie cette intrusion suicidaire ?

Elle se remet en selle, quand le Major Finduiläs l'interpelle, assez gênée. La jeune humaine éprouve un grand respect pour la Kaldorei, aussi prend-elle des gants pour lui expliquer que son supérieur aimerait connaitre la part de responsabilité de Jaylini dans toute cette affaire.

Sans se départir de son calme, Jaylini explique poséement et clairement qu'elle n'en sait pas plus qu'eux. Elle termine en leur promettant de partager les informations qu'elle trouvera peut-être chez les Sin'dorei.

Enfin, elle s'envole vers le Nord. La nuit est loin d'être finie.
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MessageSujet: Re: Destruction d'un bastion de la Mortelle Onction   Destruction d'un bastion de la Mortelle Onction Icon_minitime

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