Tisseurs de Paix
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Guilde pacifiste sur le serveur Kirin-Tor - Jour après jour les Tisseurs oeuvrent à la paix d'Azeroth
 
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 Un colis bien à sa main.

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CrileLoup
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MessageSujet: Un colis bien à sa main.   Un colis bien à sa main. Icon_minitimeVen 25 Juil 2008 - 16:57

(écriture à peine lisible, gauche, et des gants dans un paquet sale)

Barnabé a écrit:
M'sieur CrileLoup,

Je n'sais si ça vous plaira mais j'ai trouvé ces gants où y a plein d'Défias à Ruisselune.

J'ai vu une fille sortir de la maison, elle ressemblait à la citrouillarde que vous avez accusée vous et vot'dame. Savez celle aux cheveux blancs..
Ca vaut ptêt une récompense non ? Ca vaut un paquet d'tune des gants comme ça et moi j'suis un honnête paysan. Je dois vous dire que la dame avait la robe toute déchirée. Je crois ben que les Défias auraient ben aimé, même qu'elle ait un polichinelle dans l'tiroir. Il doit pas s'ennuyer le gars qu'est avec elle.

Barnabé, vot humble serviteur
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CrileLoup
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MessageSujet: Re: Un colis bien à sa main.   Un colis bien à sa main. Icon_minitimeVen 25 Juil 2008 - 17:09

Médusé le barde extirpa une paire de gants couverts de poussière, de crasse et peut-être de sang. Puis il les reposa bien vite en repoussant le colis devant son élue qui tendait le cou, curieuse et souriante avant de prendre conscience de sa mine inquiète.

- "Il y a un souci avec Myst."
- "Ca alors, ça serait bien étonnant." répondit Aénor d'un ton vaguement moqueur.

Plus circonspecte que son loup, elle souleva un gant à son tour avant d'inspecter l'emballage pour s'assurer que rien ne se perdait.

"Ne t'inquiète pas comme ça. Elle est encore bien plus aguerrie que toi." lança-t-elle d'un ton léger pour essayer de le détendre.

Mais l'un et l'autre n'avaient pas manqué de relever le tissu précieux, les coutures de qualité et la magie puissante qui imprégnait chaque détail de la confection. C'était un travail de haute qualité et, si ces gants appartenaient bien à Mystiruis, elle ne les avait pas abandonnés par hasard, et surtout pas à l'endroit dit où, à leur connaissance, aucun danger n'était susceptible d'inquiéter une aussi puissante servante de l'ombre.

Retournant l'étoffe, Aénor découvrit les armes de la prêtresse et les avança devant les yeux de son élu... qu'elle tenta de réconforter d'un baiser léger.

"Allons la cherche mon loup."
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Aénor
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MessageSujet: Re: Un colis bien à sa main.   Un colis bien à sa main. Icon_minitimeSam 26 Juil 2008 - 13:05

Elle était sale..repoussante… et terrorisée. Non… c’était même au delà des mots. Elle était vêtue d’une simple robe… et d’un collier de gangrefer, relié à rien de tangible. Elune.. qui pouvait bien la garder prisonnière ici….

Ils avaient peiné à retrouver sa trace. La lettre ne mentionnait pas grand chose à part ce début de piste dans les collines de l’Ouest , desséchées par le vent sec du sud.
Le barde, inquiet par cette missive, se dirigea vers la taverne du Cochon Siffleur, prendre un remontant pour se donner du courage. La prêtresse quant à elle retourna administrer les dernières médications aux enfants de l’orphelinat pour apaiser leurs blessures. Le Fil vibrait peu et était pesant. Il fallait faire vite.. quelque chose semblait se tramer même si, à l’accoutumée, elle attendait d’avoir plus d’informations pour vraiment s’inquiéter. Cril paniquait pour deux suffisamment, elle le connaissait bien.

Lorsqu’elle entra dans la taverne, saluant brièvement les nains attablés autour de quelques chopines, elle le vit, dos voûté au comptoir, un verre à la main. Le lion blanc, qui devenait plus blanc de mois en mois à ses côtés, les yeux mi clos et les oreilles à peine dressées, ouvrit une paupière, puis l’autre, émit un « grumpf » et referma les yeux. Une présence connue. Pas d’inquiétude à avoir.
A peine le temps de quelques mots et des voix provenant de l’étage emplirent le vide de la salle. Deux pochetronnes, visiblement plus qu’éméchées tenaient discussion et y allaient de bon cœur. Et vas y que je te verse un verre, et vas y que je parle fort… Elune, cette ville humaine était vraiment ….
Le barde lui, faisait peu de cas de cela, visiblement intrigué par quelque chose.

" Merika et Cymbeline "
"Mmmh ? "
"Les citrouillardes. Elles tombent bien tiens. Elles savent peut être quelque chose. Viens ma Lune, allons leur demander."


Les marches montées d’un pas rapide et le spectacle était.. affligeant. Les deux femmes étaient attablées, entre une multitude de bouteilles, de verre et d’alcool renversé sur le bois usée de la table. Elles peinèrent à reconnaître le couple, le cerveau presque noyé dans des effluves éthyliques au bord de la conservation.

Elles n’avaient pas grand chose à dire, et encore moins à leur apprendre. Même la promesse d’une bouteille d’eau de vie n’arriva pas à leur rappeler à leur bons souvenirs ce qu’était devenue Mystiruis.
La dernière fois qu’elle l’avait vue c’était lors d’un conclave, quelques jours auparavant. Depuis rien. Même Merika qui lui avait confié son fils ne semblait pas s’en soucier. La paire de gants n'éveilla pas grand chose non plus. Oui ca pouvait être ceux de la prêtresse d'Ombre ou pas... ou peut être bien.... Aénor sentait sa patience s'amenuiser. Elle ne les portait déjà pas dans son coeur mais là... c'était... grrrr...

Le maître des vols en saurait peut être plus…. Et tout comme Jaylini, c'était pour le moment leur unique et maigre piste....
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CrileLoup
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MessageSujet: Re: Un colis bien à sa main.   Un colis bien à sa main. Icon_minitimeMar 29 Juil 2008 - 18:16

(ca vient ^^)
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MessageSujet: Re: Un colis bien à sa main.   Un colis bien à sa main. Icon_minitimeVen 1 Aoû 2008 - 15:58

Les yeux fermés, Mystiruis écoute les bruits sourds de la ville qui s'éveille. Elle entend les allées et venues des infirmières, les gémissements des patients. Une forte odeur de désinfectant et de médicaments envahit la chambre. Elle a trop mal pour savourer la fraicheur des draps sur sa peau. Elle évite donc de bouger tant chaque geste est un effort. Malgré les soins prodigués, elle se sent sale, souillée, bafouée, humiliée. Elle serait restée des heures et des heures à se baigner tant il n’y a pas que son corps qui soit abîmé. Comment pourra-t-elle oublier ?

Elle sursaute ! La panique lui parcourt les veines, la hante comme une vieille ennemie intime qui rôde aux marches de son esprit, poison insidieux qui transforme la moindre perception en menace. Mais non, fausse alerte : juste une porte qu'on referme. Elle veut s’endormir et ne pas se réveiller.

Elle se souvient : ils sont venus les sauver. Enfin !! Ils étaient venus les chercher. Elle a entendu les voix sans vraiment les reconnaître d’abord, obnubilée par le démon et le serpent qu’il faisait courir sur ses bras, si proche de son visage, toujours plus proche. Elle était à bout de forces, prête à céder le peu de dignité qui lui restait, à tout lui promettre.

Elle n’était plus elle-même à ce moment là. Les maltraitances répétées l’avaient plongée dans l’ultime refuge de l’animalité. Elle se souvient d’avoir hurlé sa terreur d’une voix depuis longtemps brisée, s'être débattue, avoir lutté pour son diable d'homme. Elle se rappelle la voix douce d'Aénor, les bras fermes de la prêtresse qui la protégeaient d’elle-même à l’heure où son corps échappait à son propre contrôle. Elle se souvient aussi du combat qui se déroulait à côté, vaguement, mais oui, elle se le rappelait. Elle ne craignait qu’une chose, oublieuse d’elle-même : qu’ils tuent son amour sans faire de détail, éradiquant le démon autant que son hôte, tout à la fois.

Comment oublier Qadjaar, Cymbeline, Laena, Anakor ou encore la consule elle-même, et d'autres dont le nom lui échappe.

Bien qu’elle ait les yeux clos, ses sens lui semblent aiguisés. Les sons la heurtent, le moindre déplacement d’air inattendu l’angoisse. Les odeurs lui paraissent lourdes et agressives. Elle veut de la pureté, de l’air, de l’eau, de la fraîcheur. Elle est sauve et en sécurité dans l’enclave hospitalière. Sa raison le sait mais son corps refuse d’y croire. Une sensation étrange subsiste, une peur sourde encore bien présente, presque palpable. Prémonition? Elle ne saurait dire.

Et puis un contact, très doux. Son enfant qui bouge. Elle va pour sourire mais ses lèvres éclatées et son visage meurtri la ramènent immédiatement à la réalité, à la souffrance. Elle lui parle en pensée comme elle n’a cessé de le faire ces derniers jours plus que les six mois précédents, le rassure là où elle-même n’est qu’anxiété rampante. C’est son bébé, le sien, celui qu’elle nourrit, qu’elle chérit, qui n’appartient qu’à elle et qu’elle n’a permis à personne de voler.

Les sauveteurs ont rapproché leurs lits dès la première minute. Elle a vu son homme à ses côtés, le père de son enfant, celui qu’elle a choisi. Il a réagi, faiblement mais distinctement, aux injonctions du médecin qui l’avait examiné. Depuis il n’a plus esquissé un geste et elle guette sa respiration à chaque instant.

Une sensation discrète, presque irréelle : une chaleur sur le tranchant de sa main, douce. Elle se tend contre la douleur tandis qu’elle déplace ses doigts à la recherche de cette tiédeur. C’est lui, elle en est sûre. Elle reconnaitrait sa peau entre mille. Elle n’a pas l’ombre d’un doute. Il est là ! Il est là tout près d’elle ! Les doigts s’effleurent à peine, hésitent, cherchent à se reconnaître. La respiration de son homme est régulière. La sienne est saccadée, bruyante. Sa poitrine lui fait mal. Elle sent son cœur qui cogne, son épaule meurtrie, ses pansements sur le drap frais.

Très délicatement un doigt caresse le dos d’un autre, puis deux, ignorant les poupées qui ornent ses extrémités abîmées. Bientôt une main escalade l’autre, les doigts s’emmêlent, les poignets s’épousent. Elle s’immisce au creux de sa paume qui se referme lentement.

Bientôt les mains s’enlacent franchement, s’étreignent, se pressent avec force. Un gémissement s’étouffe dans sa gorge. Elle a mal. Mais cette douleur là, elle la désire de tout son cœur.

Les jointures blanchissent encore puis l’étreinte s’apaise.

Ses larmes ne sont plus le fruit de la douleur.

Elle dort.
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