C'est une étrange nuit qui tombe sur Andorhal :
Les cris de la bataille et le fracas des armes
sont enfin apaisés et le vol des vautours
s'appesantit lentement tandis que fuit le jour.
La victoire a sonné, claquante comme une lanière
Qui déchire l'assurance du Fléau qui se terre.
Les héros combattirent comme des lions tout le soir :
La ville est libérée, sauvée du désespoir !
Horde et Alliance unies ont montré le chemin
En arrachant ces murs des griffes de ce destin
que l'Ennemi dictait pour tous, terrible instants,
Mais c'était sans compte sur l'âme des LunArgent.
Sous l'impulsion féline de la fière Isnarel
Les ennemis s'unirent, traquant en chaque ruelle,
Goules, liches et autres horreurs qui hantaient la cité
Rien ne sut, à l'union des pairs, résister.
Gardhran le vénérable, plein de juste sagesse
exterminait, tuait, massacrait sans relâche
Il n'éprouvait nulle haine, juste de l'allegresse
A voir son rêve ainsi lentement prendre place.
Les ordres s'enchaînèrent ne laissant nul répit
et nulle chance de retraite au méprisable ennemi
L'armée des braves guidée sous une seule bannière,
frappait durement le mal en unissant les frères.
Ce fut un temps d'espoir, étincelle de beauté,
Mais elle brille dans le ciel, étoile pour nous guider
vers la paix véritable, celle qui vient du coeur
pour redonner espoir aux êtres dans le malheur.
La victoire est possible, démonstration fut faite
En cette radieuse soirée où le Fléau trembla.
Là où précédemment le mal régnait en maître
les prémices d'un autre âge devant nous s'annonça.