Tisseurs de Paix
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Tisseurs de Paix

Guilde pacifiste sur le serveur Kirin-Tor - Jour après jour les Tisseurs oeuvrent à la paix d'Azeroth
 
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 Ce qui est bon dans les engueulades...

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Ce qui est bon dans les engueulades... Empty
MessageSujet: Ce qui est bon dans les engueulades...   Ce qui est bon dans les engueulades... Icon_minitimeMer 21 Nov 2007 - 18:57

- Nan, c'toi ! lâche-t-il fâché, se redressant sur le coude sur la paillasse de la petite pièce.
Allanguie, elle se redresse d’un coup, les sourcils froncés.

- Hey ! j'te permet po ! c'po ma faute, j'suis 'nnocente ! lance-t-elle, un sourire affleurant ses lèvres. Nan mé o ! ajoute-t-elle, plus doucement, en approchant sa bouche de celle du paladin.
- Tu parles ! Toutes les mêmes, faites chier ouè ! Bordel c'qui l'chef dans c'te piaule ? Nanmého !
Il se lève.
T'es une meuf, t’as tort, point barre.
Elle regarde son mari, la fureur grandissant en elle. Il continue :
T'es pas contente ? Tu t'casses, j'en trouverai une autre. Faut arrêter d'me gonfler, merde alors !
Elle se lève, tendue de colère. Le point dressé vers le paladin :
- JE RESTE !
Pis j'suis blonde donc forcément… ajoute-t-elle en tentant vainement de calmer l’ambiance.
- Ah... ouais... c'est vrai... 'tain j'suis pas aidé... lâche-t-il pour lui-même.
Il se retourne vers sa femme, légèrement adouci :
T'sais qu't'as d'la chance d'être blonde ?
Mais celle-ci n’a pas l’air décidée à lâcher le morceau, vexée et furieuse, particulièrement belle dans sa colère.
- Pis si j'me barre, j'prend la gosse !
- Nan, la gosse elle reste !
- C'ma mienne ! r'gard' la, l'est blonde com' moi !
- Moi au moins j'l'ai voulu, c'pôa comme toi !
Elle encaisse le coup, ce genre d’argument lui rappelle que trop que la petite n’était pas désirée.
donc j'la garde ! termine-t-il.
Une incertitude passe dans le regard de la guerrière, tiraillée par la vérité mise ainsi en évidence et l’amour qu’elle éprouve pour l’enfant.
- J'l'ai p't'êt'e po voulu, mais elle m'a choisi ! c'qu'est po ton cas ! 'lle te colle pas au bide d'puis trois ans !

Il se lève et traverse la pièce d’un pas furieux. Enfin il s’arrête et donne un coup de poing dans la porte.
- Tu vas t'la fermer un peu ?
Il se tourne vers sa femme, autoritaire.
D'abord tout l'monde reste !
Elle se campe devant lui.
- J'ai jamais v'lu partir.
C’est une évidence. Mais il ne la percoit pas.
- On est une famille bordel !! T'es mariée j'te rappelle ! C'bien toi qui l'a voulu, j't'ai pôa forcé la main !
Alors maintenant...
- J'suis mariée ! Bah ouais, mais t'as po à m'dire c'que j'dois faire !
Mais il continue, d’un ton de plus en plus charmeur.
- Allez, viens m'embrasser, vilaine gueuse.
Elle se détend imperceptiblement tout en redressant le menton.
- T'causes mon gars, t'crois qu't'm’auras comm' ca ? Le sourire qui se dessine sur son visage vient démentir le ton sévère qu’elle a prit.
- Ouais j'crois, lance-t-il, le regard pétillant, un sourire en coin sous un faux air sévère, d’un ton de défi amusé. Séducteur il ajoute :
Même qu’j'suis sûr, radine toi avant que j'change d'avis.
Mais tandis qu’il avance les lèvres, sûr de recevoir son baiser, elle tapote les siennes d’un air entendu.
- C'toi qu'as commencé, c'toi qu'va v'nir m'embrasser.
- Nan mais j'rêve... J'te jure que si que j't'attrape... tu vas morfler ! lâche-t-il d’un ton faussement menaçant. Il s’avance pour attraper sa guerrière.
- T'me fait po peur saligaud, viens y t'frotter, j'va t'apprendre la vie mon gars ! lance la jeune femme tout en s'avançant de front.
Il ceint les reins de sa belle dans ses bras puissants avec une brutalité feinte et la presse contre lui.

- J't'ai, j'te garde !
Il ajoute, plus doucement, tendre, bougon.
Faut qu'j't'aime bordel...
Elle bouge délicatement les hanches, caressante et féline.
- C'moi qu’t'a mon joli, constate-t-elle d’une voix chaude. Et t'a po intérêt d'partir, précise-t-elle, menaçante.
- J'crois qu'j'ai pu envie... souffle-t-il, câlin. Mais j'te jure qu'un d'mes gars m'f'rait la moitié du quart, y finirait au trou en moins d'deux.
Elle se colle contre lui et murmure tout contre son oreille.
- J'suis po un d'tes gars j'crois bien nan ?
- C'clair, murmure-t-il, amoureux. Il fourre son nez dans son cou de cygne et souffle un air tiède et caressant avant de revenir sur la joue à la recherche de ses lèvres.
'brasse moi, couillonne, chuchote-t-il, tendrement.
Elle offre ses lèvres dans un baiser qui commence tendre mais qu'elle rend peu à peu furieux. Ses mains se retrouvent sur le torse de son mari, caressantes.

- 'tain j'suis trop faible... lâche-t-il dans le baiser, complètement sous le charme de la guerrière blonde, t'fais d'moi c'que tu veux ça m'gave...
Elle sent ses mains qui répondent aux siennes, relâchant leur étreinte et en profite pour le pousser brusquement. Elle se campe et lance :
- C'tout, file bosser tiroflan !
- Pôa l'temps d'mieux d't'façons ma belle ! rit-il en s'élançant dans l'étroit escalier grinçant avec un clin d'oeil lourd de promesses.

Elle attend qu'il soit parti pour soupirer, amoureuse, en replaçant derrière son oreille une mèche couleur de blé mûr. Il sera là ce soir !
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