[Saarh] Une lettre déposée chez Helbrek

cette lettre est écrite en language commun. Elle se présente de façon très simple, sans fioritures, et est adressée aux "Dirigeants des Tisseurs de Paix". L'écriture est régulière et lisible, dénotant une certaine habitude dans cette pratique



Bonjour à vous, Tisseurs

Je me prénomme Saarh, et voilà bien longtemps que j'observe les relations parfois Houleuses, parfois Pacifiques qui agitent sporadiquement les peuples de la Horde et de l'Alliance. Je sors aujourd'hui de ce mutisme contenu, car les temps sont propices au rapprochement des peuples... seul les idiots pourraient continuer à vouloir éradiquer "ceux d'en face" maintenant que la porte des Enfers est ouverte. Ne nous leurrons pas, les menaces auxquelles nous avons fait face jusqu'à présent n'étaient rien par rapport à celles qui nous arrivent sur le coin du heaume. La Paix est et sera l'unique condition à notre survie à tous.

Le "pourquoi" de cette lettre est relativement simple... Voilà déjà quelques mois que je combats le Fléau à sa source. En Outreterre, les rapports entre les peuples sont différents face à cet ennemi commun, et je ne compte plus les fois ou ma vie fut sauvée par l'intervention d'un guerrier de la Horde, et vice versa. Notre préoccupation là bas ne doit pas être d'amasser le plus de trésors de guerre, mais bel et bien d'éviter à ce que ce flot corrompu ne se déverse à nouveau en Azeroth ou Kalimdor. Quelques interventions m'ont valu d'être contacté (à ma grande surprise) par une guilde pacifiste de l'Alliance....Par le passé, j'aurais refusé de m'impliquer dans une telle entreprise, démotivé par les réactions de mes concitoyens et le peu d'intelligence dont fait preuve une minorité qui par ses actions inconsidérées peut miner des mois de travail méticuleux. Aujourd'hui, je réponds à cet appel et accepte cette mission... bien que je ne sache pas trop encore par ou la débuter, ni ou elle va me mener. Cette lettre n'a donc d'autre but que de vous assurer de mon soutien dans votre combat, et me faire connaitre auprès de vous. Il se peut que certains me connaissent déjà, d'un passé plus ou moins lointain... ou par de malheureux hasards découlant de situations "diplomatiques".....délicates. Jaylini est un nom qui ne m'est pas inconnu, vestige de ma retraite de quelques mois à Ratchet, passez lui le bonjour.

Je suis un Guerrier... Un "Barbare", diront certains. Les frasques politiques ne m'intéressent pas, les intrigues et leurs subtilités, les faux semblants, et les manipulateurs non plus. J'ai pour habitude d'être franc et direct, sans détours. Aussi, ne vous formalisez pas trop si vous désirez entrer en contact avec moi...j'apprécie plus la spontanéité et l'honnêteté aux formules de politesse et protocoles à rallonge. Si vous souhaitez me rendre visite afin de parler de vive voix, je suis assez souvent devant les portes d'Orgrimmar, tentant de prendre contact avec quelques personnes de la Horde. Plus nous leur montrerons que nos intentions sont pacifiques, plus nombreux nous serons à nous présenter devant leurs portes, plus nous aurons de chance de nous faire connaitre non pas comme des ennemis, mais bel et bien comme des gens vivants sur le même monde qu'eux, et souhaitant la fin de nos querelles stériles.

Puissent les peuples s'unir.

Saarh, Guerrier de la Caste de la Lune Noire

- "Tiens, bonjour Jay !" sourit le barde en voyant passer la métisse concentrée. "Jette un oeil, j'ai fait un premier compte-rendu. Dis moi si tu vois des manquements ou des imprécisions et je corrigerai ça vite fait. Je n'ai même pas eu le temps encore de le faire lire à Aé. Elle se repose un peu."

Intrigué, il observe le courrier que la couturière tient encore en main avec un air songeur, comme plongée dans ses souvenirs.

"Tu as l'air bien pensive mousmé. C'est cette missive qui te plonge dans cet état ? Rien de fâcheux j'espère ?"

- "Du tout, Crile. Juste des souvenirs de soleil, de plage et d'insouciance. De bons souvenirs.

J'ai lu ton résumé. C'est assez fidèle, bien que tu oblitères l'intervention de Tyranael."